Pétrole : Les prix du pétrole reculaient encore mercredi en cours d'échanges européens alors que les marchés s'inquiètent de voir la production américaine continuer d'augmenter.
Mercredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars cédait 0,4% à 68,8 dollars, le WTI américain livrable en février l'imitant à 63,5 dollars.
Non loin de leurs sommets récents, les deux barils de référence ne progressent plus guère ces derniers jours.
Certes, l'Opep et son allié russe maintiennent, et pour près d'un an encore, une discipline de l'offre sur leurs productions respectives.
De quoi 'tenir' l'offre alors que la demande, portée par une conjoncture mondiale solide, demeure bien orientée.
De plus, la production pétrolière américaine a brutalement chuté de 3% la semaine dernière pour repasser sous la barre symbolique des 9,5 millions de barils/jour, alors qu'elle se rapprochait précédemment des 10 millions de barils/jour.
Le prix du pétrole new-yorkais reculait légèrement à l'ouverture mercredi, dans un marché hésitant sur la direction à suivre après avoir nettement grimpé alors que la production américaine ne cesse de progresser.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce mercredi à Londres, l'once d'or fin cotait 1,337,35 dollars ( 3,5 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,092,5 euros ( 0,3 euro).
En dollar, la valeur refuge retrouve le niveau qu'elle avait perdu de vue le 11 septembre 2017.
Et elle a déjà gagné 40 dollars depuis le début de l'année, soit 3,1%.
Notons qu'en euro, et toujours selon le cours de Londres, la hausse est bien moindre : 0,9%.
En effet, l'or est essentiellement portée par le recul du billet vert, qui cède toujours du terrain et a, depuis le début de l'année, perdu environ 2% de sa valeur face à la monnaie unique européenne.
0 Commentaire