Pétrole : Les prix du pétrole remontaient mardi en cours d'échanges européens, les investisseurs restant prudents entre promesses de baisse des exportations saoudiennes et perspectives de hausse des extractions américaines.
Mardi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août grappillait 0,4% à 48,5 dollars, le WTI américain d'échéance juillet le suivant de 0,3% à 46,3 dollars.
Les barils de référence ne reculent plus, même si les doutes des opérateurs sur la capacité de l'Opep et de ses alliés à réduire les stocks de brut dans le monde est toujours d'actualité.
Et que les 50 dollars sont pour l'heure hors de portée.
En effet, si le cartel pétrolier et la Russie ont réduit leur production depuis le début de l'année, et comptent maintenir le rythme jusqu'au premier trimestre 2018, les Etats-Unis, eux, suivent le chemin inverse : leurs extractions ont augmenté de plus de 500,000 barils/jour depuis un an.
Les stocks mondiaux de pétrole devraient continuer à se dégonfler au second semestre de 2017, signe du rééquilibrage en cours du marché pétrolier, même si celui-ci se fera à un rythme plus lent que prévu, a indiqué l'Opep mardi.
Par rapport à leur moyenne sur cinq ans, les surplus de stocks commerciaux de l'OCDE, qui pèsent sur les cours de l'or noir, sont passés de 339 millions de barils (mb) en janvier à 251 mb en avril, a précisé l'Organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport pétrolier mensuel.
Elle a estimé que ce déclin devrait se poursuivre au second semestre, soutenu par la décision du cartel pétrolier et d'autres grands pays producteurs dont la Russie de prolonger jusqu'en mars 2018 leur accord de réduction de la production afin de soutenir des prix plombés depuis trois ans par une offre excédentaire.
'Ces tendances, combinées à une baisse régulière du pétrole stocké dans des unités flottantes, indique que le rééquilibrage du marché est en cours, quoique à un rythme plus lent', en raison notamment d'une hausse cette année de la production de brut outre-Atlantique, a souligné l'Opep.
En 2017, les pays non membres de l'Opep devraient pomper 58,14 millions de barils par jour (mbj), soit 0,84 mbj de plus que l'année précédente, qui avait été marquée par une contraction (-0,71 mbj à 57,30 mbj).
Les cours du pétrole new-yorkais ont débuté la séance en légère baisse mardi, freinés par un rapport de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) faisant état d'une hausse de la production d'or noir dans le monde en mai.
Vers 13H15 GMT, le prix du baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, perdait 15 cents à 45,93 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au New York Mercantile Exchange (Nymex).
'La baisse des cours ce matin est une réponse au rapport de l'Opep montrant une augmentation de la production en mai dans des pays comme la Libye, le Nigeria', a commenté Matt Smith de ClipperData.
Au total, la production mondiale de pétrole s'est élevée à 95,74 millions de barils par jour (mbj) le mois dernier, soit 0,13 mbj de plus qu'en avril et 1,48 mbj sur un an, selon le rapport mensuel de l'organisation pétrolière.
L'Opep a aussi indiqué que 'les stocks descendent moins rapidement qu'attendu, ce qui pèse sur le marché', a relevé l'analyste.
Métaux précieux : Au terme du premier des deux fixings quotidiens du marché de Londres, l'once d'or cotait 1,261,3 dollars (-5,1 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,125,3 eur.
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