Matières premières : or, l`once toujours à proximité des 1 350 dollars

Pétrole : Les prix du pétrole se stabilisaient vendredi en cours d'échanges européens dans un marché tiraillé entre hausse de la production américaine et discipline de l'Opep et de ses partenaires sur les baisses de production.

Vendredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril se tassait de 0,3% à 69,5 dollars, le WTI américain d'échéance restant neutre à 65,8 dollars.

'Le marché pétrolier a été soutenu par le recul du dollar, mais aussi -et surtout - par le relèvement des objectifs de cours sur 2018 de plusieurs brokers américains, qui constatent une demande mondiale plus forte', constate un spécialiste.

'Ces éléments ont fait oublier aux investisseurs l'annonce d'une forte hausse des stocks commerciaux américains la semaine passée', ajoute-t-il.

Du côté de l'offre, la production continue à augmenter aux Etats-Unis et tend à court terme vers le niveau symbolique de dix millions de barils/jour, soit peu ou prou autant que l'Arabie saoudite.

Cette hausse des extractions est cependant contrebalancée par la discipline persistante dont font preuve le cartel pétrolier de l'Opep et son allié russe.

Le prix du pétrole new-yorkais reculait légèrement vendredi à l'ouverture, le marché hésitant entre la montée continue de la production aux Etats-Unis et les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour réduire ses propres extractions d'or noir.

Vers 14H00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, référence américaine du brut, cédait 8 cents et s'échangeait à 65,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Métaux précieux : Au terme du premier fixing de cette dernière séance de la semaine à Londres, l'once d'or cotait 1,345 dollars ( 3,65 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,077.