Pétrole : Les prix du pétrole reculaient mercredi en cours d'échanges européens, les marchés sanctionnant une hausse des réserves américaines, selon les données de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API).
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de mars cédait 44 cents à 51,73 dollars.
En trois séances de baisse, les cours de l'or noir cédaient 3,8% pour le Brent et 4% pour le WTI, les investisseurs se focalisant sur les données sur les réserves américaines pour la semaine achevée le 3 février.
'Les prix se sont effondrés en cours d'échanges asiatiques alors que l'API a estimé que les réserves américaines de brut s'étaient envolées de 14,2 millions de barils la semaine dernière, ce qui représente une des plus fortes hausses hebdomadaires de l'indice', a expliqué Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Mercredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril reculait encore de 0,3% à 54,9 dollars, le WTI américain d'échéance mars perdant 0,6% à 51,9 dollars.
En tout début d'année, le cours du pétrole a marqué des sommets récents alors que l'Opep, et ses alliés comme la Russie, s'étaient engagés à réduire sensiblement leurs extractions en 2017.
L'Opep entend ainsi rétablir ses quotas à 32,5 millions de barils/jours.
A en croire les premières informations de presse, le cartel pétrolier a le coeur à l'ouvrage et aurait dès à présent mis en oeuvre l'essentiel des baisses promises.
De plus, la Russie aurait elle aussi suivi le mouvement.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse mercredi, les investisseurs s'inquiétant du niveau des réserves américaines à l'approche de la publication des chiffres hebdomadaires du département de l'Energie (DoE).
Les cours du pétrole remontaient mercredi en fin d'échanges européens malgré une hausse marquée des réserves de brut des Etats-Unis, les marchés ayant nettement anticipé les données publiées par le Département américain de l'Energie (DoE).
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le contrat de mars gagnait 27 cents à 52,44 dollars.
Les cours de l'or noir, qui avaient commencé la séance en baisse, rebondissaient de façon marquée pour effacer une partie de leurs pertes de la veille.
Pourtant, à première vue, les données publiées en cours de séance européenne par le DoE sur les réserves américaines, n'étaient pas de nature à pousser à l'achat.
Les cours du pétrole ont terminé en très légère hausse mercredi à New York, les investisseurs se montrant finalement soulagés après l'annonce d'une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis qu'ils craignaient.
Métaux précieux : L'or a atteint ce matin son plus haut annuel sur un regain de risques politiques.
Au terme du premier fixing du jour sur le marché de Londres, l'once de 31,1 grammes d'or cotait 1235,6 dollars ( 4,6 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1160,1 euros ( 6,6 euros).
Pénalisée durant toute la fin de l'année 2016 par la hausse des taux d'intérêt, tout spécialement aux Etats-Unis, la valeur refuge, qui ne rapporte rien, résiste mieux désormais à ce vent contraire.
En effet, le rendement du T-Note américain à dix ans est stabilisé vers 2,40%.
0 Commentaire