Pétrole : Les cours du pétrole montaient un peu mercredi en cours d'échanges européens, continuant de se reprendre un peu après des plus bas en plus de six ans atteints lundi, mais demeuraient sous la pression d'une offre surabondante dans un marché prudent avant les stocks américains.
Vers 10H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 43,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance gagnait 6 cents à 39,37 dollars.
Les cours du pétrole continuaient de se reprendre mercredi, après les fortes baisses observées ces dernières semaines, 'mais ce n'est qu'une petite reprise avant un déclin qui devrait bientôt reprendre', commentait Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
D'ailleurs, les cours restaient proche de plus bas en six ans et demi observés lundi, à 42,23 dollars pour le Brent et 37,75 dollars pour le WTI.
L’or noir devrait se maintenir autour des 50dollars le baril jusqu’en 2017, estiment les spécialistes.
Les cours du pétrole stagnaient mercredi à New York peu après l'ouverture, essayant de se stabiliser dans un marché qui se laissait aller à un relatif optimisme avant les chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine, mais restait très prudent.
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en octobre gagnait deux cents à 39,34 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir pris plus d'un dollar mardi.
En chute d'une vingtaine de dollars le baril depuis le début juillet, le marché pétrolier new-yorkais reste proche de ses plus bas niveaux depuis six ans et demi et ne parvient pas à repasser au-dessus des 40 dollars.
A ce niveau, 'on va voir beaucoup de gens partir en quête de bonnes affaires et essayer de trouver un plancher', a résumé John Kilduff, d'Again Capital.
Les prix, qui dépassaient encore 100 dollars le baril en juin 2014, ont notamment chuté face à une offre très élevée, que ce soit des Etats-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou de la Russie.
Les cours du pétrole baissaient à Londres et New York mercredi en fin d'échanges européens, dans un marché digérant un rapport mitigé sur les stocks américains d'or noir mais restaient, sous la pression d'une offre surabondante, proches de plus bas en plus de six ans atteints lundi.
Vers 16H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 43,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents à 38,92 dollars.
'L'impression générale qui se dégage des données (sur les stocks américains de pétrole) cette semaine est mitigée', commentait Torbjorn Kjus, analyste chez DNB Bank.
Les stocks de pétrole brut ont enregistré une forte baisse inattendue la semaine dernière aux États-Unis, mais les réserves d'essence ont augmenté de façon tout aussi imprévue, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Les stocks de pétrole brut ont enregistré une forte baisse inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis, mais les réserves d'essence ont augmenté de façon tout aussi imprévue, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 21 août, les réserves commerciales de brut ont baissé de 5,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de 1,45 million.
En revanche, cette baisse est moins importante que le déclin de 7,3 millions de barils sur lequel tablait la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), dans des estimations publiées mardi.
Les réserves de brut restent 'proches de niveaux pas vus à cette période de l'année depuis au moins 80 ans', a souligné une nouvelle fois le DoE.
Elles enregistrent une progression de 25,0% par rapport à la même période de l'an dernierLes réserves d'essence ont, elles, augmenté de 1,7 million de barils, alors que les analystes de Bloomberg annonçaient un déclin de 950.
Les prix des carburants chutent de manière assez spectaculaire à la pompe.
Dans certaines régions, le gazole est même vendu en-dessous de 1 euro.
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