Pétrole : Les incendies de forêt dans la région de Fort McMurray en Alberta vont représenter une perte de production de pétrole de près d’un milliard $, a fait savoir mardi le Conference Board du Canada.
Les cours de l’or noir sont remontés à leurs plus hauts niveaux depuis novembre 2015, soutenus par les prévisions de Goldman Sachs, mais aussi en raison d’une production perturbée au Nigeria et au Canada.
Les prix du pétrole marquaient une pause mardi en cours d'échanges européens, temporisant quelque peu après une nouvelle forte hausse lundi qui les a vus se rapprocher des 50 dollars le baril, dans le sillage d'un rapport de la banque Goldman Sachs et de plusieurs interruptions de production dans le monde.
Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en léger repli de 14 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juin gagnait 5 cents à 47,77 dollars.
'Des inquiétudes concernant des ruptures d'approvisionnement au Nigeria, au Venezuela et au Canada ainsi qu'un récent rapport de l'Agence internationale de l'Énergie (AIE) selon lequel l'excès d'offre pourrait ne pas être aussi important qu'originellement prévu a contribué à encourager un rebond continu des prix du pétrole au cours des derniers jours', commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
En outre, rappelaient Michael van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets, les cours ont aussi bénéficié d'une révision à la hausse des prévisions de la banque américaine Goldman Sachs concernant les prix de l'or noir, dans un rapport publié dimanche.
Les cours du pétrole ont ouvert en petite hausse mardi à New York, tentant une stabilisation après avoir bondi à des niveaux plus vus depuis plus de six mois la veille.
Les cours du pétrole reprenaient de plus belle leur marche en avant mardi en fin d'échanges européens, signant de nouveaux plus hauts en plus de six mois, dans un marché soutenu par des prévisions optimistes de rééquilibrage du marché et plusieurs interruptions imprévues de production.
Vers 16H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 25 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en juin prenait 42 cents à 48,14 dollars.
Après avoir marqué une petite pause avant l'ouverture des échanges américains, les cours du Brent et du WTI ont de nouveau accéléré la cadence, dans un marché porté par des espoirs croissants de voir l'offre s'amenuiser et le marché se rééquilibrer.
Le prix du Brent est ainsi monté ce mardi jusqu'à 49,58 dollars, un plus haut depuis début novembre, tandis que le WTI a atteint pour sa part 48,42 dollars, un maximum en plus de sept mois.
Les cours pétroliers ont poursuivi leur ascension mardi à New York, bénéficiant des attentes d'une nouvelle baisse de la production américaine tandis que les incendies de l'Alberta progressent vers les exploitations de sables bitumineux.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juin a gagné 59 cents à 48,31 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son niveau de clôture le plus élevé depuis début octobre.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 31 cents à 49,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), au plus haut depuis début novembre.
'Les incendies (au Canada) apportent un peu de soutien, tout comme le fait que la production baisse régulièrement depuis seize semaines aux Etats-Unis', ce qui fait émerger l'idée d'un rééquilibrage de l'offre et de la demande, a déclaré Oliver Sloup, chez iiTrader.com.
En avril 2016, le prix du pétrole en euros ralentit ( 6,1%) après sa vive poussée en mars ( 17,3%).
La hausse du cours depuis février n'efface qu'en partie les baissespassées: à 38,1 € en moyenne par baril, le Brent est en repli de 32,1% sur un an.
Depuis le début de l’année, les cours ont grimpé de 30%, en raison d’une baisse de la production plus forte qu’attendue.
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