Les cours du pétrole fléchissent, les marchés assimilant les récents indicateurs américains qui laissent entrevoir un possible déclin de la demande cette année.
Le pétrole chute après des créations d'emplois plus faibles aux Etats-Unis
Les marchés pétroliers ont enregistré des pertes significatives, avec le Brent chutant de 0,85% à 82,90 dollars et le WTI perdant 1% à 78 dollars.
Cette baisse est attribuée aux préoccupations croissantes concernant la demande américaine, accentuées par des chiffres d'emploi inférieurs aux attentes.
Pour le baril de Brent de la mer du Nord livrable en juillet, une baisse de 0,80% à 82,90 dollars a été constatée.
De même, le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juin a glissé de 1% à 78 dollars.
Le mois précédent, les États-Unis ont créé 175 000 emplois, en dessous des 315 000 de mars et des 240 000 anticipés par les analystes.
En parallèle, le taux de chômage a légèrement augmenté, passant de 3,8% à 3,9%.
Cette situation suscite des inquiétudes quant à une éventuelle croissance économique ralentie, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande énergétique.
Cette réaction s'est manifestée plus tôt dans la semaine lorsque le marché a observé une forte augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis, associée à une demande d'essence en baisse pour la quatrième semaine consécutive.
Par ailleurs, les tensions au Moyen-Orient se sont apaisées, ce qui a également contribué au repli des prix en atténuant les craintes liées à l'approvisionnement.
Les références pétrolières ont atteint leurs niveaux les plus bas depuis mi-mars, affectées par l'espoir d'un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, ainsi que par l'augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis.
Les représentants de l'Opep+ se retrouveront à Vienne le 1er juin, lieu où siège l'alliance, afin de délibérer sur leurs quotas de production.
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