Les marchés du pétrole n'arrivent pas à enrayer leur chute alors que les gouvernements imposent des restrictions de voyage et des mesures de confinements.
Aux Etats-Unis, le brut est tombé en dessous des 20 dollars.
La baisse de la demande due à la pandémie de Covid-19 crée un surplus dans les capacités de stockage.
Outre la crise infligée, la guerre des prix entre l'Arabie saoudite et la Russie a créé une nouvelle accumulation de l'offre.
Le brut de Brent a chuté de plus de 8,5 % pour s'échanger autour de 22,8 dollars, son plus bas niveau depuis 2013 lors des échanges du matin en Europe.
Le Brent atteint son plus bas niveau depuis 17 ans
Le prix du Brent a chuté à son plus bas niveau en 17 ans, en raison des inquiétudes liées à l'impact du blocage de la demande de pétrole par les coronavirus.
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol, a averti que la demande mondiale de pétrole pourrait être réduite d'un cinquième en raison des efforts les plus récents pour contenir le Covid-19, et a appelé les principaux producteurs à aider à stabiliser les marchés du pétrole.
Les prix du pétrole ont récemment été mis sous pression, l'Arabie saoudite s'étant engagée dans une guerre des prix totale au début du mois en augmentant la production et en réduisant le prix de son brut.
La production de pétrole va-t-elle vers le trop-plein, ?
La production de pétrole va-t-elle vers le trop-plein, à l'heure où près de la moitié de la population mondiale se retrouve confinée ? Il faut croire que les marchés parient sur une telle hypothèse.
Les prix du pétrole se sont effondrés, ce lundi sur les marchés asiatiques.
Le prix du brut West Texas Intermediate (WTI), référence aux Etats-Unis a perdu près de 6 % tombant à 19,92 dollars le baril.
Le Brent, référence internationale, a perdu 6 % pour atteindre un creux de 23,03 dollars le baril, son prix le plus bas depuis 2002.
Les prix pourraient creuser encore à mesure que la demande poursuit son déclin.
Ils ont ainsi chuté de plus de moitié au cours des dernières semaines, au fur et à mesure que se mettaient en place des dispositifs de confinement dans les pays européens et les Etats-Unis.
Ainsi, pour les analystes, c'est près d'un quart de la consommation mondiale normale qui pourrait être perdu.
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