Mercredi, les prix du pétrole connaissent une hausse, propulsés par un rapport de l'American Petroleum Institute (API) indiquant une réduction significative des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis.
Les prix sont également portés par l'inquiétude croissante quant aux perturbations potentielles de l'approvisionnement suite aux attaques ukrainiennes sur les installations de raffinage en Russie.
De plus, des signes de demande robuste sont observés à la suite d'un rapport de l'Opep, tandis que les perspectives d'une baisse des taux de la Fed alimentent également les attentes sur le marché.
La réduction des stocks de brut aux États-Unis poussent les prix à la hausse
Les marchés pétroliers connaissent une poussée d'environ 2%, galvanisés par les récentes données de l'API qui ont révélé une réduction significative des réserves de pétrole brut de l'ordre de 5,5 millions de barils au cours de la semaine écoulée.
Cette baisse marque un changement notable après une période de sept semaines consécutives de hausse des stocks.
De manière prometteuse, les chiffres indiquent également un déclin d'environ un million de barils dans le hub de stockage de Cushing, situé dans l'Oklahoma, ainsi qu'une diminution des réserves de carburant et de diesel, suggérant une demande croissante dans ces secteurs clés.
En parallèle, l'Irak a dépassé son quota de production de pétrole pour le deuxième mois consécutif, comme le rapporte l'OPEP.
Cette tendance souligne la capacité de certains producteurs à maintenir des niveaux de production supérieurs malgré les accords de contingentement.
Par ailleurs, les prévisions de l'EIA indiquent une accélération inattendue de la production pétrolière aux États-Unis pour l'année en cours.
Cette augmentation plus rapide que prévue de l'offre américaine pourrait potentiellement compenser les tensions sur l'approvisionnement mondial, offrant ainsi un certain soulagement sur le marché.
Ces développements renforcent l'attention des investisseurs sur l'équilibre fragile entre l'offre et la demande, ainsi que sur les implications potentielles sur les prix du pétrole à court et moyen terme.
Autre facteur haussier pour les prix: frappes visant des raffineries russes.
Les prix du pétrole progressent après des frappes visant des raffineries russes
Les marchés pétroliers connaissent une progression ce mercredi, soutenus à la fois par les frappes ciblant les installations pétrolières russes et les données initiales hebdomadaires sur les réserves de pétrole brut aux États-Unis, qui signalent une diminution des stocks.
Actuellement, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour livraison en mai, enregistre une augmentation de 1,80%, atteignant 83,50 dollars.
De même, son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, affiche une hausse de 2%, se situant à 79 dollars.
Une nouvelle série d'attaques par drone a visé mercredi un complexe énergétique en Russie, constituant la deuxième journée consécutive de telles attaques en provenance d'Ukraine.
L'une de ces attaques a ciblé une raffinerie de pétrole à Riazan, située à environ 200 km au sud-est de Moscou.
Au total, 58 drones ont été déployés dans la nuit et tôt le matin dans plusieurs régions russes, notamment Belgorod, Briansk, Koursk et Voronej, toutes frontalières de l'Ukraine, selon un communiqué du ministère russe de la Défense, qui assure que tous ont été neutralisés.
En outre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a légèrement ajusté à la hausse ses projections de demande pour l'année 2024, tablant désormais sur une moyenne de 104,46 millions de barils par jour, comparativement à 104,40 millions précédemment.
Cette révision figure dans le rapport mensuel sur le pétrole publié mardi par l'organisation.
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