Pétrole : Jeudi à mi-séance sur le Vieux Continent, le contrat à terme sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre corrigeait avec mesure de 0,5% à 56 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant à 50,4 dollars.
Sans surprise, hier aux Etats-Unis, les stocks de marché de pétrole brut ont de nouveau augmenté ( 4,6 millions de barils), et plus que prévu ( 3,5 millions d'unités).
Les conséquences des ouragans sur le fonctionnement des raffineries pèsent, ce qui explique d'ailleurs aussi les nets retraits des stocks de produits distillés (-5,7 millions de barils) et d'essence (- 2,1 millions de barils).
Notons que les infrastructures américaines de production, elles, retrouvent rapidement du service : en huit jours, les extractions américaines d'or noir sont remontées de 9,353 à 9,510 millions de barils/jour, soit tout près du sommet annuel récent.
Le baril de pétrole new-yorkais reculait légèrement à l'ouverture jeudi, freiné par la hausse du dollar dans le sillage de la position jugée optimiste de la banque centrale américaine sur l'économie des Etats-Unis.
Les prix du pétrole étaient en léger repli jeudi en fin d'échanges européens, pénalisés par l'appréciation du dollar au lendemain d'une hausse nourrie par les stocks américains.
Le baril de pétrole coté à New York a fini en légère baisse jeudi à la veille d'une rencontre entre des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de pays partenaires sur un accord limitant leur production.
Le baril de 'light sweet crude' (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour de cotation comme contrat de référence, a cédé 14 cents pour clôturer à 50,55 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
L'Opep et d'autres grand pays extracteurs de brut ont passé fin 2016 un accord visant à réduire leur production, avec l'objectif de restreindre l'offre de brut sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix.
Une réunion de suivi de cet accord, qui court pour l'instant jusque mars 2018, aura lieu vendredi à Vienne.
'Les investisseurs attendent de voir si les représentants de l'Opep et de leurs partenaires vont prolonger cet accord jusque fin 2018', a indiqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates en soulignant qu'au vu de la récente montée des prix du pétrole, leurs efforts semblaient porter leurs fruits.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce jeudi sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1,297,35 dollars (- 13,95 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,089 euros (- 3,7 euros).
Hier en effet, la réserve fédérale américaine a fait assaut de positions 'faucon'.
Tout d'abord, elle a indiqué qu'elle commencerait, dès le mois prochain, à 'dégonfler' son bilan qui, à la suite des QE menés jusqu'à l'automne 2014, frôle désormais les 4,500 milliards de dollars.
acier : La sidérurgie européenne va franchir une nouvelle étape de consolidation avec le projet de co-entreprise entre l'allemand Thyssenkrupp et l'indien Tata Steel, mais la concurrence des importations, surtout chinoises, reste vive.
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