Après la forte baisse affichée la veille au soir et dans l`attente de la réunion lundi de l`Opep sur sa stratégie de production, les prix du pétrole repartaient à la hausse, malgré les craintes de récession et les restrictions anti-Covid toujours de mise en Chine.
L`or rebondit pour approcher les 1 710 dollars et le sur le marché du gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence européenne, se négociait à environ 245 euros le mégawattheure (MWh), repartant à la hausse ( 1,30%), après l`arrêt depuis mercredi des livraisons russes via le gazoduc Nord Stream 1.
hausse des prix du pétrole avant la réunion lundi de l`Opep
Vendredi vers 15h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre se négociait à 94,80 dollars, en hausse de 2,50%.
En presque une semaine, les cours ont cependant baissé de 4,8% et de 1% sur un mois, tout en affichant un bond annuel de 29,8%.
Quant au baril West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre, progresse de 2,70% à environ 89 dollars.
Jeudi soir, le Brent avait perdu 3,42% à 92,36 dollars, alors que le WTI avait cédé 3,19% à 86,69 dollars le baril, s`éloignant encore davantage du niveau des 90 dollars.
Les deux références mondiales du pétrole ont affiché en août leur troisième baisse de prix mensuelle consécutive, pà¢tissant des perspectives économiques moroses.
Les opérateurs attendent désormais lundi la réunion des ministres de l`Energie des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep ), pour que l`alliance décide de sa politique de production.
L`or rebondit pour approcher les 1 710 dollars
Le prix de l`or a légèrement augmenté pour s`approcher de la barre des 1 710 dollars l`once vendredi, rebondissant après trois séances de baisse après que les données sur les salaires aux États-Unis pour le mois d`août aient été conformes aux attentes, apaisant les craintes qu`une plus forte croissance de l`emploi puisse contribuer à un resserrement de la politique monétaire de la Fed.
Dans le même temps, le taux de chômage a augmenté de manière inattendue et la croissance des salaires n`a pas répondu aux attentes, ce qui a entraîné une légère hausse des contrats à terme sur les fonds fédéraux.
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