Les marchés pétroliers affichent une nouvelle tendance haussière vendredi, stimulée par la contraction de l'offre.
Pourtant, durant la matiné, les prix étaient en baisse, reflétant l'inquiétude des investisseurs face à une demande instable.
Cette situation a été exacerbée par la dégradation de la notation à long terme des États-Unis par l'agence de notation Fitch.
Toutefois, une réaction positive s'est manifestée par la suite.
Les prix ont rebondi, alimentés par une intensification des problèmes d'approvisionnement suite aux annonces de l'Arabie saoudite et de la Russie concernant la prolongation des restrictions existantes.
La promesse d'une réduction de la production consiste en une extension d'un million de barils par jour (bpj) déjà en vigueur dans le pays.
Une source du ministère saoudien de l'Énergie, citée par l'agence d'État saoudienne SPA, indique que cette réduction pourrait être encore prolongée ou même renforcée.
Suite aux réductions saoudiennes et russes, le pétrole grimpe
Cette semaine pourrait marquer la sixième semaine consécutive de gains pour le pétrole, grâce aux engagements pris par l'Arabie saoudite et la Russie, respectivement le deuxième et le troisième plus grands producteurs mondiaux de pétrole brut, pour réduire leur production.
Les cours du Brent progressent d'environ 0,30 %, atteignant 85,40 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) enregistre une hausse de 0,4 %, se hissant à 81,90 dollars.
L'Arabie saoudite a annoncé une prolongation d'un mois de la réduction de sa production pétrolière d'un million de barils par jour entamée en juillet.
Le ministère saoudien de l'Énergie a laissé entendre que cette mesure pourrait même être étendue au-delà de la période prévue, avec une possibilité de renforcement.
Peu après, la Russie a emboîté le pas au Royaume, le vice-Premier ministre Alexandre Novak confirmant que son pays réduirait ses exportations de 300 000 barils par jour en septembre.
Moscou avait déjà annoncé le mois précédent une diminution de 500 000 barils par jour pour le mois d'août.
Ces prolongations des coupes volontaires dans la production sont intervenues en amont de la réunion du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+), prévue pour ce vendredi.
En milieu de semaine, les réserves de pétrole brut aux États-Unis ont enregistré une baisse historique de 17 millions de barils, d'après les données hebdomadaires publiées par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine se terminant le 28 juillet.
L'attention des investisseurs se tourne vers la réunion à venir du groupe OPEP+, prévue plus tard dans la journée de vendredi.
Cependant, il est largement anticipé que le groupe maintiendra sa politique de production actuelle.
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