Pétrole : Du côté des matières premières, le baril de brut WTI progresse désormais de 0,2% à 59$ sur le Nymex, alors que le baril de Brent de la mer du Nord s'affiche en hausse de 0,3% à 67,4$.
Sur le plan technique, le WTI est venu tester l’ancienne zone de résistance à 57,85 $ pour voir si elle opérait désormais comme support.
Si le support cède et entraîne le baril US sur les 56,00 $, nous pourrions assister à un décrochage plus puissant sur 54,75 $ voire sur les plus bas de février Le marché pétrolier est une nouvelle fois tiraillé entre les craintes d'un ralentissement de la croissance de la demande et la perspective d'une baisse prolongée de l'offre de l'Opep et de ses alliés.
Le Brent est pratiquement inchangé, juste au-dessus du seuil des 67 dollars le baril LCOc1 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède près de 0,2% à 58,42 dollars .
Les analystes de Bernstein Energy, tout en disant prévoir une croissance de 1,3 million de barils par jour (bpj) de la demande mondiale cette année, n'excluent pas qu'un ralentissement de l'économie la limite à un million de bpj.
Par ailleurs, l'Opep pourrait renoncer à sa réunion prévue en avril et attendre le mois de juin pour décider d'une éventuelle prolongation de l'accord d'encadrement de la production.
D’après le groupe Baker Hughes, l’activité pétrolière américaine s’est légèrement contractée la semaine dernière car le nombre de puits forés est passé de 834 à 833.
Aussi, nous notons que les prix sont portés par la baisse des exportations et de la production du Venezuela.
Elliott Abrams, représentant spécial américain pour le Venezuela, a indiqué vendredi que les exportations diminuaient au rythme de 50 000 barils par jour (bpj) et que la production devrait prochainement tomber sous le niveau du million de bpj.
Après une hausse de 4,37 % la semaine dernière, les prix du WTI poursuivent leur ascension en direction des 60,5 dollars le baril.
Par ailleurs, les pays de l’OPEP ont réaffirmé ce matin leur volonté de poursuivre la politique visant à réduire leur production de pétrole.
Pour Khalid Al-Falih, ministre du pétrole saoudien, le marché du pétrole est toujours saturé.
Les pays de l’OPEP ne prévoient pas de modifier leur politique avant le mois de juin.
0 Commentaire