Pétrole : Les cours du pétrole étaient orientés à la baisse lundi en Asie, en raison d'une hausse du nombre de puits en fonctionnement et d'un dollar revigoré par les spéculations sur un prochain resserrement de la politique monétaire américaine.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, référence américaine du brut, cédait 79 cents à 45,09 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en octobre, abandonnait de son côté 76 cents à 47,25 dollars.
Vendredi, l'or noir avait déjà lourdement décroché, le WTI cédant 1,74 dollar.
Les cours avaient bondi jeudi après l'annonce d'une chute hebdomadaire massive et inattendue des réserves américaines de brut, qui s'étaient délestées de près de 15 millions de barils alors qu'elles fluctuent rarement de plus de quelques millions d'une semaine à l'autre.
Les prix du pétrole continuaient à accuser le coup lundi en cours d'échanges européens, se ravisant après leur envolée de la semaine précédente sur fond de forte baisse des stocks américains, et souffrant d'une nouvelle hausse du nombre de puits en activité aux États-Unis.
Vers 10H45 GMT (12H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, valait 47,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 84 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour le mois d'octobre perdait 89 cents à 44,99 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, après avoir bondi en milieu de semaine dernière grâce à un spectaculaire recul des réserves américaines de pétrole brut, avaient annulé dès vendredi une bonne partie de leurs gains, chutant de plus de 4% dans le sillage d'un renforcement du dollar et d'une hausse du nombre de puits de forage en activité outre-Atlantique.
Les cours avaient bondi jeudi après l'annonce d'une chute hebdomadaire massive et inattendue des réserves américaines de brut, qui s'étaient délestées de près de 15 millions de barils alors qu'elles fluctuent rarement de plus de quelques millions d'une semaine à l'autre.
La production d'or noir des pays n'appartenant pas à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait décliner moins fortement qu'anticipé en 2016 et 2017, face à une demande très légèrement révisée à la hausse, a indiqué lundi le cartel pétrolier.
Les pays tiers devraient produire 56,32 millions de barils par jour (mbj) cette année, soit 610,000 bj de moins sur un an, a précisé l'Opep dans son rapport mensuel publié à Vienne.
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