L'agence internationale de l'Energie s'attend à une forte contraction de la demande mondiale de pétrole cette année, en raison de l'épidémie de coronavirus.
Seulement trois jours après le nouvel accord de l'Opep sur une réduction de la production, les prix du pétrole visitent de nouveaux plus bas de dix-huit ans aux Etats-Unis.
Le WTI s'échange à moins de 20 dollars le baril.
Dans ce contexte, le marché pétrolier reste orienté à la baisse après les indicateurs américains du jour et l'annonce d'une hausse sans précédent de 19 millions de barils des stocks de brut aux Etats-Unis.
Le Brent abandonne 7,23% à 27,46 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est retombé sous les 20 dollars le baril en baisse de 3,08% à 19,49 dollars, son prix le plus faible depuis janvier 2002, quand la France et d’autres pays européens découvraient les premières pièces et billets en euros.
Avant les statistiques hebdomadaires des stocks américains, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avait plombé la tendance en estimant que les baisses de production annoncées ces derniers jours ne suffiraient pas à compenser la chute de la demande.
Inquiétudes sur l'offre excédentaire et une demande à l'arrêt
L’économie est en quarantaine, les usines sont à l’arrêt, il y a moins de transport de marchandises, les avions sont cloués au sol, les automobilistes cloîtrés à la maison, les raffineries réduisent leur production d'essence, de diesel, de kérosène.
La demande mondiale de pétrole s’est effondrée.
Et ce n’est pas cet accord insuffisant et flou (s’agissant des Etats-Unis surtout) qui va régler les problèmes de capacités de stockage, qui arrivent à saturation.
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