Le baril de brut américain a chuté lundi de près de 20% à moins de 15 dollars l'unité en Asie, atteignant des niveaux jamais vus depuis 1999, en raison d'une baisse de la demande mondiale due à la pandémie de coronavirus et les craintes que les installations américaines de stockage de brut soient bientôt saturées en raison de la pandémie de coronavirus.
Le baril américain West Texas Intermediate (WTI) a dégringolé de plus de 18,7% à 14,84 dollars l'unité dans les premiers échanges asiatiques, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 1,5%, à 27,64 dollars le baril.
Les marchés du pétrole ont plongé ces dernières semaines à leur plus bas niveau depuis près de vingt ans, alors que les blocages et les restrictions de voyages dans le monde entier se répercutent de plein fouet sur la demande.
Actuellement, le cours du brut léger américain (WTI) chute de 18% à 15 dollars tandis que le baril de Brent, qui est épargné par les problèmes de stockage, limite son repli à 1,9% pour coter à 27,55 dollars.
Le Brent poursuit sa chute
Le prix du Brent est tombé sous la barre des 28 dollars le baril lors de la séance asiatique ce lundi, car les restrictions de voyage et les fermetures de villes dans le monde entier pour empêcher une nouvelle propagation de COVID-19 pourraient durer des mois, ce qui aurait aggravé les inquiétudes concernant la demande de pétrole.
La consommation mondiale de pétrole a baissé de près de 30 %, tandis que les investisseurs sont devenus plus sceptiques quant à la capacité des grands producteurs à stabiliser le marché.
Le pétrole brut américain chute sous les 17 dollars
Le prix du brut WTI a chuté de plus de 8 % à environ 16,65 dollars le baril lors de la séance de négociation asiatique lundi, un niveau jamais atteint depuis plus de 20 ans, la pandémie de coronavirus ayant effacé la demande de carburant.
La consommation mondiale de pétrole a baissé de près de 30 % en raison des restrictions de séjour et des fermetures liées à l'épidémie de coronavirus.
Le marché est resté sous forte pression même après que l'OPEP et ses alliés ont annoncé un accord visant à réduire la production de près de 10 millions de barils par jour.
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