Les cours du brut progressent légèrement lundi, les perspectives optimistes de l‘AIE et de l‘OPEP concernant la demande pour 2021 et la baisse des stocks américains ayant compensé les inquiétudes liées à l‘augmentation des cas de Covid 19 dans certains pays, notamment en Inde.
La semaine dernière, l‘Agence internationale de l‘énergie et l‘OPEP ont relevé leurs prévisions de demande de pétrole pour 2021 de 230 000 bpj et 100 000 bpj, et l‘Energy information Administration (EIA) et l‘API ont fait état d‘une réduction plus importante que prévu des stocks de pétrole brut.
Pendant ce temps, l‘Inde a signalé une recrudescence des cas de contaminations au Covid 19, et la capitale New Delhi est actuellement soumise à un couvre-feu pour le week-end.
Par ailleurs, Hong Kong suspendra ses vols en provenance de l‘Inde, du Pakistan et des Philippines à partir du 20 avril en raison de cas de virus importés.
Actuellement, le baril de Brent progresse de 0,21% à 66,80 dollars et le brut léger américain gagne 0,22%, à 63,2 dollars.
La semaine passée, les deux références ont inscrit des gains d‘environ 6%, retrouvant des cours plus vus depuis près d‘un mois.
Le pétrole commence la semaine en légère hausse malgré le regain de vigueur du Covid-19 en Inde
La recrudescence des cas de coronavirus en inde, marché porteur pour la consommation de brut, figure lundi parmi les éléments d‘inquiétude des opérateurs.
Le pays a recensé lundi un nouveau plus haut de nouvelles contaminations: 273800 cas sur 24 heures.
C‘est le cinquième jour d‘affilée que l‘inde franchit le niveau des 200000 nouveaux cas.
Les autorités de new delhi devraient imposer par rapport à lundi soir aux 20 millions d‘habitants de la ville un confinement d‘une semaine.
Pendant ce temps, les intervenants surveillent les relations tendues entre les États-Unis, l‘Iran et la Russie qui risquent d‘avoir un impact sur les marchés.
Les pourparlers sur le nucléaire iranien ont connu des avancés à vienne en dépit de la persévérance de sérieux désaccords, ont déclaré samedi des participants.
L‘iran, dont l‘industrie pétrolière est confrontée à un embargo par la première économie mondiale, produit actuellement 2,1 millions de barils par jour d‘hydrocarbures brut, à en croire les chiffres définitifs de l‘opep dont le pays fait partie.
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