Malgré la décision inchangée de l'Opep concernant la production pétrolière, les deux principales références du marché évoluent dans le rouge et enregistrent une baisse hebdomadaire, alimentée par des préoccupations liées à la demande chinoise.
Le cours du pétrole baisse malgré la décision de l'OPEP+
Ce vendredi, les prix du pétrole connaissent une baisse, même en présence de tensions géopolitiques en Jordanie et en Russie.
La stratégie de réduction de la production par l'Opep+ annoncée jeudi n'a pas réussi à soutenir les prix.
À l'heure actuelle, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril affiche une perte de 0,80 %, s'établissant à 78,10 dollars.
De même, le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars connaît une baisse de 0,60 %, se fixant à 73,20 dollars.
Néanmoins, l'incertitude au Moyen-Orient continue de susciter des inquiétudes quant à l'approvisionnement en pétrole.
Lors d'une réunion jeudi, le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'Opep+ a maintenu la stratégie de réduction de la production, renforcée par les coupes opérées par l'Arabie saoudite et la Russie.
Le panel de l'alliance a souligné dans un communiqué le respect des engagements par ses 23 membres, visant à limiter l'offre et à soutenir les cours.
Avec des baisses de quotas à l'échelle du groupe et des réductions volontaires supplémentaires de certains membres, l'Opep+ maintient plus de 5 millions de barils par jour sous terre par rapport à fin 2022, avec l'espoir de faire remonter les prix.
L'impact significatif de la décision de l'Arabie saoudite de réduire sa production d'un million de barils par jour a été ressenti sur les marchés mondiaux.
Cette initiative a révélé la préférence de Riyad pour des prix plus élevés plutôt que pour une offre accrue.
Aramco, la compagnie pétrolière nationale, a confirmé avoir reçu une directive du ministère de l'Énergie pour maintenir sa capacité maximale durable à 12 millions de barils par jour, renonçant à l'augmentation à 13 millions de barils par jour.
Premier exportateur mondial de pétrole brut et leader de l'OPEP, l'Arabie saoudite a significativement réduit sa production depuis 2022 dans l'objectif de stabiliser et potentiellement d'augmenter les prix du pétrole, assurant ainsi des revenus lucratifs provenant de ses exportations de brut.
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