Les cours du pétrole enregistrent une progression modérée au cours d'une séance caractérisée par des fluctuations, les marchés s'efforçant de trouver un équilibre entre les risques potentiels de ralentissement de la demande et la diminution de l'offre de pétrole brut et de produits raffinés.
Actuellement, le prix du Brent affiche une légère hausse de 0,60%, atteignant 93,90 dollars le baril, tandis que le brut léger américain, également connu sous le nom de West Texas Intermediate (WTI), enregistre une progression de 0,90% à 90,45 dollars.
Le marché pétrolier a récemment enregistré une reprise impressionnante, avec une augmentation des prix d'environ 30 % depuis la fin du mois de juin.
Cette hausse significative a été motivée en grande partie par les actions de l'Arabie saoudite et de la Russie, deux acteurs majeurs de l'OPEP, qui ont décidé de prolonger les réductions de l'offre jusqu'à la fin de l'année.
Cette décision a suscité des inquiétudes quant à la possibilité de déficits plus importants sur le marché au quatrième trimestre.
De plus, la Russie a récemment pris une mesure radicale en imposant une interdiction temporaire des exportations de carburant vers la plupart des pays, dans le but de stabiliser son marché intérieur.
En parallèle, la production pétrolière américaine a continué à décliner, contribuant ainsi à la tendance haussière des prix.
Cette conjonction de facteurs a fortement influencé la dynamique actuelle du marché pétrolier, créant un climat d'incertitude quant à l'offre et à la demande, tout en maintenant une pression à la hausse sur les prix du pétrole.
Le marché pétrolier oscille entre des taux élevés et des levées de restrictions russes incertaine
Mercredi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé le maintien de ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, tout en prévoyant une augmentation supplémentaire d'ici la fin de l'année, avec des taux légèrement supérieurs à 5,0% en 2024, dépassant ainsi les prévisions.
Parallèlement, la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que leurs homologues en Suède et en Norvège, ont augmenté leurs taux de 0,25 point de pourcentage.
La Banque d'Angleterre (BoE) a, quant à elle, opté jeudi pour le maintien de ses taux, à l'instar de la Banque centrale suisse.
Cependant, aucune des deux n'exclut une possible hausse à l'avenir.
La demande de pétrole des pays consommateurs est intrinsèquement liée à leur croissance économique.
Cependant, des taux d'intérêt élevés, maintenus sur une longue période pour contenir l'inflation, ont tendance à exercer une pression sur l'économie.
Par ailleurs, les cours du pétrole ont été influencés par la décision de la Russie de lever certaines restrictions sur ses exportations de produits pétroliers raffinés.
De plus, étant donné que les cours de l'or noir sont exprimés en dollars américains, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole en réduisant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant des devises étrangères.
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