Porté par les spéculations sur le risque d'un embargo européen sur le pétrole russe, le marché des hydrocarbures poursuit sa progression mercredi, après la hausse de plus de 6% de la veille.
L'enlisement du conflit en Ukraine faisant également ressurgir des inquiétudes quant à l'approvisionnement en pétrole.
Les prix bénéficient aussi de l'assouplissement des contraintes sanitaires dans la deuxième économie mondiale, qui avaient lourdement agi sur l'orientation du marché ces derniers temps.
Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont augmenté de plus de 2% pour dépasser 107 dollars le baril ce mercredi et les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont rebondi de près de 2 % pour dépasser les 102 dollars le baril.
Les derniers chiffres ont montré que la production russe de pétrole a chuté sous les 10 millions de bdp lundi, soit le plus bas niveau depuis juillet 2020, alors que les sanctions et les contraintes logistiques ont perturbé les échanges commerciaux.
L'OPEP a déjà prévenu qu'il serait impossible de remplacer les pertes d'approvisionnement potentielles de la Russie.
Du côté de la demande, les importations de pétrole brut de la Chine ont plongé pour un deuxième mois consécutif.
En outre, le Japon, troisième consommateur et importateur mondial de pétrole, a enregistré en février sa plus forte baisse mensuelle des commandes de machines en près de deux ans.
Par ailleurs, un rapport de l'industrie a fait état d'une forte demande de carburant aux États-Unis, les stocks d'essence et de distillats ayant diminué de plus de 5 millions de barils la semaine dernière.
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