L'effondrement des cours du brut a dominé la semaine, pourtant très chargée en publications trimestrielles de grandes entreprises françaises.
Elles ont, elles aussi, reflété la crise.
Au moment de la rédaction de cet article, les cours du brut sont en hausse grâce entre autres à la mise en œuvre progressive des réductions de production décidées par d'importants pays exportateurs mais les craintes sur la demande mondiale limitent toutefois les gains.
Le Brent progresse de 0,61% à 21,46 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) est en hausse de 2,91% à 17 dollars.
Le pétrole brut se dirige vers un nouvelle chute hebdomadaire
Les prix du pétrole progressent légèrement après avoir augmenté de 5 % lors de le séance Européenne, ce reflux des prix intervient alors que les entreprises énergétiques américaines ont dans la majorité des cas fermé un grand nombre de plateformes pétrolières en un mois.
L'espoir que les principaux producteurs de pétrole puissent annoncer de nouvelles réductions de production pour stabiliser le marché a également soutenu les prix.
Néanmoins, le prix du brut américain se dirige vers sa troisième semaine consécutive de pertes après être tombé en territoire négatif lundi pour la toute première fois de son histoire.
La baisse de l'or de la journée n'a pas d'impact sur la hausse hebdomadaire
Le prix de l'or a chuté de 0,3 % à 1 726 dollars l'once dans l'après-midi de vendredi, après avoir atteint un sommet de plus d'une semaine lors de la séance précédente.
Néanmoins, le métal jaune reste sur la bonne voie pour réaliser une hausse hebdomadaire alors que les inquiétudes concernant une récession économique mondiale s'intensifient et que les banques centrales du monde entier redoublaient d'efforts pour soutenir les économies touchées par la pandémie.
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