Le prix des hydrocarbures reculent en raison de la force de la devise américaine, mais la décision samedi du Kremlin de suspendre ses exportations de pétrole en direction de la Pologne via l'oléoduc Droujba, Varsovie ayant livré hier à l'Ukraine ses premiers chars leopard, limite l'importance du mouvement de repli.
Le brent cède 1,10% à 82,30 dollars le baril et le brut léger américain (west texas intermediate, wti) 1% à 75,70 dollars.
Le prix du pétrole en repli, plombé par la crainte d'une hausse des taux d'intérêt par la FED
Les contrats à terme sur le pétrole chutent d'environ 1%, les inquiétudes persistantes concernant un ralentissement de la demande dû à la récession contrebalançant les perspectives de resserrement de l'offre mondiale.
Les données sur l'inflation américaine, plus élevées que prévu, ont alimenté les craintes de nouvelles hausses des taux d'intérêt de la Réserve fédérale, qui pourraient peser sur la demande à un moment où les stocks continuent d'augmenter.
Entre-temps, le dernier rapport de l'EIA a également montré que les stocks américains ont augmenté de 7,648 millions de barils pour atteindre 850,6 millions au cours de la semaine se terminant le 17 février, soit le niveau le plus élevé depuis septembre.
Pour maintenir les prix à un niveau plancher, la Russie a annoncé son intention de réduire les exportations de pétrole de ses ports occidentaux jusqu'à 25 % en mars, dépassant ainsi les réductions de production annoncées de 500 000 barils par jour.
En outre, les investisseurs s'attendent à ce que les importations de pétrole de la Chine atteignent un niveau record en 2023, en raison de la demande croissante de carburant pour les transports et de la mise en service de nouvelles raffineries.
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