Le prix des hydrocarbures, tombés mercredi à proximité de leur plus bas annuel, reprennent un peu de couleur dans la matinée, les inquiétudes sur une demande pénalisée par l`économie mondiale morose étant légèrement compensées par des pressions sur l`offre.
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI s`échangeaient autour de 73 dollars le baril, rebondissant après avoir touché un plus bas d`un an à 71,75 dollars lors de la séance précédente.
Les prix du pétrole se stabilisent, mais les perspectives restent sombres
Les prix du brut remontaient un peu jeudi, sans trop s`éloigner de leurs plus bas de 12 mois atteints hier, les inquiétudes sur une demande plombée par une économie mondiale morose étant légèrement compensées par des pressions sur l`offre.
Hier, le brent avait reculé à 76,91 dollars et le baril de pétrole wti à 71,75 dollars, des niveaux plus observés depuis janvier et décembre derniers.
Vers 11h30, le brent prenait 0,85%, à 77,80 dollars le baril et le brut léger américain (west texas intermediate, wti) 1% à 72,70 dollars le baril.
La Chine, premier importateur mondial de brut a assoupli sa politique sanitaire dans la lutte contre le coronavirus, suscitant l`espoir d`un revirement dans sa politique stricte de zéro COVID et améliorant les perspectives de croissance et de demande.
Néanmoins, les craintes d`un éventuel ralentissement de la demande mondiale dà à une récession ont tenu les investisseurs en haleine.
Les économies avancées, notamment les États-Unis et l`Europe, connaissent une baisse de l`activité manufacturière en raison du resserrement des conditions financières.
Dans ce contexte, alors que les données du gouvernement américain ont montré une baisse de 5,2 millions de barils des stocks de pétrole brut, les stocks d`essence ont augmenté de manière inattendue, ce qui montre que la demande reste faible.
Sur le front de l`offre, l`OPEP a décidé de s`en tenir à sa politique existante de réduction de la production de pétrole de 2 millions de barils par jour de novembre à 2023.
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