Le marché pétrolier se montre indécis en anticipant les sanctions à l'encontre de l'Iran et en attendant les données sur les stocks américains.
Alors que «aucun développement significatif» n'est en vue au Moyen-Orient, les prix du pétrole stagnent dans une fourchette similaire.
Pétrole les cours hésitent avant les sanctions contre l'Iran et les stocks américains
Les fluctuations des prix du pétrole fléchissent après une baisse inattendue des réserves de brut américaines la semaine dernière, estimée à 3,237 millions de barils selon des sources du marché se référant aux données de l'American Petroleum Institute.
Mardi soir, l'API a communiqué une baisse estimée à 3,23 millions de barils des réserves de pétrole brut américaines, alors que le marché s'attendait à une augmentation de 1,8 million de barils.
Ces données signalent un resserrement sur les marchés américains à l'approche de la saison estivale, propice aux voyages.
Actuellement, le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour une livraison en juin, affiche une diminution de 0,60 %, s'établissant à 88 dollars, après avoir brièvement grimpé.
De même, son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), également pour une livraison le même mois, connaît une baisse de 0,70 %, atteignant 82,80 dollars.
Si les chiffres officiels de l'Energy Information Administration (EIA) publiés plus tard dans la journée révèlent une diminution des stocks d'essence et de pétrole, les prix devraient connaître une nouvelle hausse.
Dans un contexte où aucun événement majeur ne se profile au Moyen-Orient, les prix du pétrole restent relativement stables.
Cependant, le conflit de longue date entre Israël et la Palestine persiste sans signe d'apaisement, alimentant ainsi les tensions géopolitiques dans la région.
Les États-Unis ont récemment annoncé de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran, visant deux entreprises et quatre individus impliqués dans des cyberattaques malveillantes contre des entités américaines.
Ces mesures font suite à un renforcement des sanctions coordonné avec le Royaume-Uni, suite à une attaque contre Israël le week-end précédent, visant notamment le programme de drones iraniens, l'industrie sidérurgique et les fabricants automobiles.
En parallèle, l'Union européenne prévoit également d'étendre ses propres sanctions contre l'Iran.
Dans le même temps, les médias étrangers rapportent que le président Biden se prépare à signer une législation incluant des sanctions plus larges contre le secteur pétrolier iranien dans le cadre du programme américain d'aide à l'étranger.
Parallèlement, les investisseurs attendent avec intérêt les données hebdomadaires sur les stocks de pétrole aux États-Unis.
L'API a indiqué mardi une baisse d'environ 3,2 millions de barils de brut pour la semaine se terminant le 19 avril, bien que ses chiffres soient généralement considérés comme moins fiables que ceux de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), qui doit publier ses statistiques mercredi.
Les prévisions des analystes suggèrent une augmentation des réserves commerciales de brut d'environ 2 millions de barils pour la même période.
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