Le marché pétrolier a connu une séance agitée, avec des fluctuations de prix. Les investisseurs ont été pris entre les préoccupations concernant la demande de pétrole en Europe et une chute des réserves de pétrole aux États-Unis de 6,1 millions de barils la semaine dernière, dépassant largement le consensus qui tablait sur 2,8 millions.
Les prix du pétrole reculent après les statistiques en Europe et les stocks de brut US
Les cours du pétrole ont fléchi, pénalisés par des données économiques PMI décevantes dans de nombreux pays consommateurs.
Cette tendance s'est accentuée après la publication hebdomadaire des réserves commerciales de pétrole aux États-Unis.
Dans le même temps, les prix du gaz ont également enregistré un repli.
Les indicateurs PMI indiquent une contraction de l'activité économique en France, en Allemagne, dans la zone euro et au Royaume-Uni.
John Evans, analyste chez PVM Energy, souligne que des chiffres en deçà des attentes renforceront les inquiétudes quant à une baisse de la demande de pétrole.
L'affaiblissement de l'activité économique en zone euro s'est intensifié en août, touchant désormais aussi bien le secteur manufacturier que les entreprises de services.
Au Royaume-Uni, l'économie a enregistré sa contraction la plus marquée en août depuis le début de l'année 2021, lorsque le pays était en confinement.
Par ailleurs, la demande en Chine, principal importateur de pétrole brut, reste atone, et l'absence de mesures énergétiques vigoureuses de la part de Pékin pour soutenir la croissance pèse sur le sentiment du marché.
En conséquence, le prix du pétrole Brent a cédé 0,90 % pour s'établir à 83,30 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a reculé de 0,85 %, atteignant 79 dollars.
En outre, les données de l'EIA ont révélé une baisse des stocks de brut américains d'environ 6,135 millions de barils la semaine dernière, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une baisse de 2,85 millions de barils.
Il convient de noter que l'indice de référence du pétrole américain avait atteint son plus haut en neuf mois le 9 août, sous l'effet des réductions de l'offre de l'Arabie saoudite et de la Russie.
L'attention des acteurs du marché est maintenant tournée vers le symposium annuel des banquiers centraux à Jackson Hole, où des indications sur l'orientation future des taux d'intérêt pourraient être données.
0 Commentaire