Les prix du pétrole ont enregistré une baisse lundi, malgré les affrontements en cours dans la bande de Gaza.
Les investisseurs se concentrent sur les nombreuses données économiques à venir cette semaine, susceptibles d'influencer la demande en pétrole.
Des combats violents sur le terrain opposent des combattants du Hamas à l'armée israélienne, marquant le 24e jour du conflit déclenché par l'attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre.
Les prix du pétrole chutent de près de 3% en attendant la FED
Les prix du pétrole sont en baisse aujourd'hui, malgré les combats en cours dans la bande de Gaza.
Les investisseurs se tournent vers les prochaines données économiques qui pourraient influencer la demande.
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont chuté d'environ 3 %, atteignant environ 83,1 dollars le baril, près de leur niveau le plus bas des deux dernières semaines.
De même, le prix du Brent a reculé de 2,7 %, à 88 dollars le baril.
Cette baisse des cours du pétrole s'inscrit dans la continuité de la tendance baissière de la semaine précédente, en raison des prévisions moins favorables liées au ralentissement de la croissance mondiale.
Parallèlement, les investisseurs attendent les décisions de politique monétaire de la Fed, de la BoJ et de la BoE, ainsi que les principales données économiques de la Chine et des États-Unis pour évaluer la demande future.
La Fed pourrait choisir de maintenir ses taux inchangés malgré la forte croissance du PIB au troisième trimestre.
Les prix mondiaux du pétrole sont également influencés par les prévisions de la Banque mondiale, qui estime que les prix du pétrole devraient atteindre en moyenne 90 dollars le baril au quatrième trimestre, avec une baisse à 81 dollars le baril en moyenne l'année prochaine, à condition que le conflit au Moyen-Orient ne s'étende pas à d'autres régions.
Cependant, en cas d'aggravation du conflit et de perturbation de l'approvisionnement en pétrole, les prix pourraient augmenter de 75 % pour atteindre 157 dollars le baril, selon le scénario le plus pessimiste de la Banque.
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