Les cours du brut baissaient lundi, plombés par la hausse du dollar et les inquiétudes liées à un affaiblissement de la consommation chinoise en raison de la recrudescence de la pandémie que connaît actuellement le pays.
Les exportations de la Chine ont accusé pour le mois d`avril un tassement inédit depuis 2020, sur fond de confinement à Shanghai qui plombe fortement l`activité et de resserrement des contraintes sanitaires dans la capitale chinoise.
Des millions de chinois travaillent à la maison lundi suite aux nouvelles restrictions contre la pandémie.
La deuxième économie mondiale est soumise depuis deux mois à sa pire vague épidémique depuis la recrudescence du virus qui a eu lieu début 2020.
Dans ce contexte, les pays de l`Union européenne peinent à se mettre d`accord sur une interdiction du pétrole russe.
Certains pays, comme la Hongrie et la Slovaquie, s`inquiètent des répercussions d`une telle mesure sur leur économie.
Pendant ce temps, les investisseurs ont également pris connaissance de la décision de l`Arabie saoudite de réduire ses prix pour les acheteurs en Asie.
L`entreprise publique Saudi Aramco a baissé ses prix pour la première fois en quatre mois, en réduisant son grade Arab Light pour les flux du mois prochain à 4,4 dollars par baril au-dessus de sa référence.
Le baril de brent de la mer du nord pour livraison juillet reculait d`environ 2% à 110 dollars vers 13h15 (France) et le baril de west texas intermediate (wti) américain pour livraison juin perdait quant à lui près de 2,30% à 107 dollars.
Le prix du baril de brut débute la semaine avec une information qui devrait renforcer les cours, à savoir que les négociateurs des pays du g7 se sont engagés à interdire l`or noir en provenance de la Russie dimanche.
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