Déjà touchés par l'effondrement de la demande, les cours pétroliers ont accentué leurs pertes après l'annonce d'une hausse plus importante qu'anticipé des stocks américains de brut par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les stocks de brut ont augmenté de 13,8 millions de barils la semaine dernière à 469 millions, soit la plus forte hausse depuis octobre 2016.
Les économistes attendaient en moyenne une hausse d'environ 4 millions de barils.
Bientôt les cours seront tellement bas que certains producteurs n’auront pas d’autre choix que de couper significativement dans leurs investissements, voire, dans le pire des cas, de mettre la clé sous la porte.
Bien décidé à stopper l’hémorragie, Donald Trump a déclaré qu’il pourrait rencontrer les deux dirigeants russe et saoudien pour tenter de trouver un terrain d’entente.
Le prix du pétrole continue de baisser en raison des inquiétudes concernant l'offre excédentaire
Inquiétudes concernant l'offre excédentaire, après les dernières statistiques de l'Agence américaine d'information sur l'énergie.
En effet, ces chiffres ont confirmé la forte progression des stocks, soit la plus forte hausse en 3 ans.
Le brut américain a touché un plus bas de séance de 20 dollars le baril et le brut Brent 21,65 dollars le baril.
Les contrats à terme du WTI et du Brent ont perdu près de 66% de leur valeur au cours des trois premiers mois de l'année et ont terminé le mois de mars près de leur plus bas niveau en dix-huit ans, en raison des deux coups portés par l'épidémie de coronavirus qui a réduit la demande de carburant et d'une guerre des prix entre les principaux producteurs, l'Arabie Saoudite et la Russie, après l'effondrement de l'OPEP.
Ce soir, le cours du Brent cède 5,2% à 24,98 dollars le baril.
Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) évolue autour de 20,4 dollars.
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