Les prix du pétrole continuent leur ascension, portés par une série de facteurs tant géopolitiques qu'économiques.
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont récemment dépassé les 86 dollars le baril, atteignant leur plus haut niveau depuis plus de cinq mois, suite à une réunion de l'OPEP+ au cours de laquelle les ministres ont décidé de maintenir la politique de production pétrolière inchangée.
L'ascension des prix du pétrole se poursuit : Tensions géopolitiques, décisions de l'OPEP+ et perspectives économiques en jeu
À l'heure actuelle, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour une livraison en juin augmente de 0,90%, atteignant 89,70 dollars.
De même, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour une livraison en mai connaît une hausse d'environ 1%, s'établissant à 86 dollars.
Les deux références du brut continuent de dépasser leurs plus hauts niveaux depuis fin octobre, avec le Brent qui frôle les 90 dollars le baril.
L'OPEP+, sous la direction de l'Arabie saoudite et de la Russie, a convenu de prolonger les réductions volontaires de production de 2,2 millions de barils par jour jusqu'en juin, dans le but de stabiliser le marché.
Cette décision a été prise en dépit des tensions géopolitiques croissantes, notamment une frappe contre un bâtiment diplomatique iranien qui a alimenté les craintes de perturbations dans l'approvisionnement.
Parallèlement, des engagements concrets ont été pris par certains pays membres de l'OPEP pour respecter ces réductions.
La Russie, par l'intermédiaire de son vice-premier ministre Alexander Novak, a annoncé son intention de réduire sa production de pétrole au deuxième trimestre afin de s'aligner sur les autres membres de l'OPEP+.
De même, l'Irak s'est engagé à réduire ses exportations pour compenser le dépassement de l'objectif de production de l'OPEP.
Les prix du pétrole continuent également d'être influencés par les tensions au Moyen-Orient et les attentes positives concernant la demande mondiale.
Les récents indices d'activité en provenance de la Chine, du Japon et des États-Unis suggèrent une reprise de la demande, ce qui contribue à soutenir les prix.
Les investisseurs restent toutefois prudents et surveillent de près les données sur les stocks de pétrole, avec l'attente des résultats de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) concernant les stocks hebdomadaires commerciaux de brut aux États-Unis.
Bien que l'American Petroleum Institute (API) ait estimé une baisse des stocks de brut la semaine dernière, ces données sont considérées comme moins fiables que celles de l'EIA.
En conclusion, l'évolution récente du marché pétrolier reflète un équilibre délicat entre les tensions géopolitiques, les décisions de l'OPEP+ et les signes de reprise économique mondiale.
Les investisseurs continueront de surveiller de près ces développements pour évaluer l'impact sur les prix du pétrole et sur les marchés financiers dans leur ensemble.
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