La semaine précédente, les réserves de pétrole brut aux États-Unis ont grimpé, engendrant un reflux des prix du pétrole sur le marché.
Parallèlement, l'annonce du retrait de l'Angola de l'OPEP, motivée par des désaccords internes concernant de possibles ajustements de production, a contribué à la baisse du Brent de 1%, atteignant 78,90 dollars le baril, et du brut léger américain (WTI) de 1,10%, se positionnant à 73,40 dollars.
La dégringolade des prix du pétrole attribuée aux tensions au sein de l'OPEP
Cette baisse des prix du pétrole est le fruit des tensions au sein de l'OPEP.
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont chuté sous les 74 dollars le baril jeudi, mettant fin à une période de trois jours de hausse consécutive, suite aux dissensions au sein de l'organisation.
Le retrait de l'Angola de l'OPEP après 16 ans d'appartenance a accentué les inquiétudes quant à la capacité de l'organisation à stabiliser les prix mondiaux, alors que persistent des désaccords sur les quotas de production.
Il est à noter que les prix du pétrole risquent de clôturer l'année en baisse pour la première fois depuis 2020.
Cela est principalement dû à l'essor de la production américaine et aux incertitudes entourant la capacité de l'OPEP à resserrer le marché au cours du prochain trimestre.
Les données de l'Energy Information Administration ont confirmé un record de production journalière américaine de 13,3 millions de barils la semaine dernière, mettant en lumière la robustesse de cette production.
En parallèle, le conflit en mer Rouge, marqué par des attaques de navires par les Houthis, a généré des perturbations dans le commerce international.
Cependant, jusqu'à présent, son impact sur l'offre de pétrole reste limité, en raison du fait que la majeure partie du brut du Moyen-Orient est exportée via le détroit d'Ormuz.
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