Les cours pétroliers sont en hausse, mais leur progression est limitée en raison des données économiques chinoises peu encourageantes.
Les prix du pétrole monte avec les tensions au Moyen-Orient, bien que la Chine freine la progression
Mardi, les prix du pétrole ont enregistré une reprise, principalement sous l'influence des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, alors que l'armée israélienne progresse dans la bande de Gaza.
Cela a ravivé les inquiétudes sur la possibilité d'une propagation du conflit aux pays voisins.
Cependant, cette hausse des prix est atténuée par le récent rapport signalant une contraction inattendue de l'activité manufacturière en Chine en octobre, selon l'indice officiel PMI.
De plus, les opérateurs de marché restent en attente des décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) mercredi et de la Banque d'Angleterre (BoE) jeudi.
Il convient de noter que la Banque du Japon a annoncé un nouvel assouplissement de sa politique de contrôle de la courbe des taux ce mardi.
Pour le moment, le baril de pétrole Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, qui est en dernière journée de cotation, affiche une augmentation de 0,60%, atteignant 88 dollars.
Son homologue américain, le baril de pétrole West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a augmenté de 0,80% à 83 dollars.
Le Premier ministre israélien a affirmé que l'armée israélienne progresse de manière méthodique dans la bande de Gaza, excluant tout cessez-le-feu dans le conflit contre le Hamas.
Cette offensive a été déclenchée en représailles à une attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, mettant la population de Gaza, soit 2,4 millions d'habitants, dans une situation très précaire, avec des bombardements incessants et un "siège complet" depuis le 9 octobre, privant les habitants d'eau, de nourriture et d'électricité.
Un rapport de la Banque mondiale publié lundi, portant sur les perspectives des marchés des matières premières en raison des risques géopolitiques, souligne également que les "risques géopolitiques se sont fortement accrus" et représentent le principal facteur de hausse des prix des matières premières.
Il indique que si le conflit évolue en un conflit régional de plus grande envergure, l'impact sur les marchés des matières premières pourrait être significatif.
La Banque mondiale prévoit, dans un scénario de perturbation limitée de l'offre de pétrole, un prix du baril autour de 90 dollars pour le dernier trimestre de l'année.
Cependant, dans un scénario pessimiste avec des perturbations graves liées à l'aggravation du conflit, le prix du pétrole pourrait augmenter de 75% par rapport au scénario de base, atteignant plus de 157 dollars.
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