Les préoccupations concernant les exportations de carburants russes ont resurgi à la suite de la suspension par l'entreprise Transneft des livraisons de gazole et de diesel aux terminaux de la Baltique et de la Mer Noire, ce qui a eu un impact sur les marchés pétroliers.
En réaction à cette situation, les prix du pétrole ont enregistré des fluctuations significatives.
Le Brent a enregistré une hausse de 0,90%, atteignant 94,10 dollars par baril, tandis que le brut léger américain (WTI) a progressé de 1%, s'établissant à 90,50 dollars par baril.
Au cours de la semaine, l'indice de référence du pétrole américain a affiché une hausse d'environ 1%.
Le pétrole soutenu par les restrictions sur les exportations des produits russes
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont atteint un niveau proche des 91 dollars par baril, se rapprochant ainsi de leur plus haut niveau en dix mois.
Cette montée des prix est alimentée par les préoccupations entourant une éventuelle restriction des exportations de carburant russes, ce qui pourrait resserrer davantage l'offre mondiale de pétrole.
Le gouvernement russe a annoncé une mesure temporaire visant à limiter les exportations d'essence et de diesel, dans le but de stabiliser les prix des carburants sur le marché intérieur.
Cette décision intervient suite à une réduction d'environ un tiers des exportations de diesel du pays au cours des deux premières semaines de septembre.
Par ailleurs, les données officielles ont révélé une diminution de 2,135 millions de barils des stocks de pétrole brut américains la semaine précédente, avec des niveaux de stockage à Cushing au plus bas depuis juillet 2022.
Dans un contexte de taux d'intérêt élevés, un sentiment d'aversion au risque prédomine, ce qui limite la montée des prix du pétrole, un actif connu pour sa volatilité.
Cette situation a pour effet d'apprécier le dollar, considéré comme une valeur refuge.
Puisque le pétrole est coté en dollars, son renforcement est préjudiciable aux acheteurs disposant de devises étrangères, ce qui réduit leur pouvoir d'achat.
En revanche, un dollar plus faible traditionnellement stimule la demande, créant ainsi un équilibre dans le marché pétrolier.
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