Les prix du pétrole connaissent une légère reprise jeudi suite à de nouvelles frappes américaines contre les Houthis au Yémen.
Cependant, le risque géopolitique demeure insuffisant pour entraîner une hausse des prix en l'absence de perturbations majeures dans l'approvisionnement.
À l'heure actuelle, le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour une livraison en mars, enregistre une hausse de 0,20%, s'établissant à 78 dollars.
Simultanément, son homologue américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) destiné à une livraison en février, affiche une progression de 0,30%, atteignant 73 dollars.
Le pétrole brut WTI en hausse pour la deuxième session
Les contrats à terme sur le pétrole brut WTI ont enregistré une deuxième hausse, atteignant près de 73 dollars le baril jeudi, alimentée par des tensions croissantes au Moyen-Orient.
Dans ce contexte, les États-Unis ont effectué de nouvelles frappes sur des cibles houthies au Yémen mercredi, tandis que le Pakistan a répondu par des frappes militaires contre des cibles séparatistes, en réaction aux attaques de l'Iran au Pakistan.
Malgré les tensions, il est peu probable que les augmentations des prix du pétrole brut perdurent en l'absence de perturbations significatives de l'approvisionnement.
De multiples facteurs à la baisse contribuent également à tempérer les gains des deux principales références mondiales du pétrole, notamment les préoccupations liées au ralentissement de l'activité économique en Chine, la vigueur du dollar et l'augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis.
Dans ce contexte, les prix demeurent stagnant dans leur fourchette actuelle.
Par ailleurs, l'American Petroleum Institute (API) a signalé une augmentation inattendue de 0,483 million de barils des stocks de pétrole brut aux États-Unis la semaine dernière, bien que Cushing, dans l'Oklahoma, ait connu une baisse.
Les données de l'Energy Information Administration (EIA) sont attendues plus tard dans la journée.
Cependant, les conditions météorologiques extrêmement froides ont entraîné une diminution de la production de pétrole de 650 000 à 700 000 barils par jour dans le Dakota du Nord, l'un des principaux États producteurs de pétrole aux États-Unis.
Du côté de la demande, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,85 million de barils par jour d'ici 2025, atteignant 106,21 millions de barils par jour, selon son dernier rapport mensuel.
Parallèlement, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, ajoutant 180 000 barils par jour pour atteindre 1,24 million de barils par jour.
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