Le marché pétrolier est en recul en raison de plusieurs facteurs, notamment la vigueur du dollar au plus haut depuis un an et la perspective d'une reprise des exportations de pétrole irakien via la Turquie, ce qui pourrait apaiser les préoccupations liées à l'offre.
Le cours du pétrole fléchit face à l'aversion pour le risque et la hausse du dollar
Les prix du pétrole connaissent une légère baisse ce mardi, en raison de prises de bénéfices suscitées par la vigueur du dollar à un sommet d'un an, ainsi que par un contexte d'aversion au risque qui ne favorise pas le brut, à l'approche d'une réunion technique de l'Opep+.
À l'heure actuelle, le baril de Brent de la mer du Nord, pour une livraison en décembre, affiche une baisse d'environ 0,15%, atteignant 90,60 dollars, après avoir franchi la barre des 90 dollars pour la première fois depuis début septembre.
De son côté, l'équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) destiné à être livré en novembre, accuse une baisse de 0,10%, se situant à 88,80 dollars.
Depuis jeudi dernier, les deux principales références mondiales du pétrole ont enregistré une baisse de plus de 5%, en anticipation de la réunion du comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l'alliance Opep+ (composée de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés), qui se tiendra mercredi.
La prudence croissante des investisseurs profite aux actifs considérés comme des refuges sûrs, ce qui exerce une pression sur le pétrole, un actif connu pour sa volatilité.
En ce qui concerne le gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence en Europe, s'échange à 37,10 euros le mégawattheure (MWh), enregistrant une baisse d'environ 5,60%.
Depuis la clôture de vendredi dernier, le TTF a connu une chute de plus de 11%, en raison des conditions météorologiques chaudes de l'automne en Europe et de la demande limitée qui en résulte.
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