Les prix du pétrole connaissent une avancée, encouragés par la récente décision de l'Opep+ qui laisse entrevoir une demande plus soutenue que prévu pour l'année 2024.
Cette dynamique est alimentée par l'optimisme des investisseurs en quête de rendements, ce qui favorise les actifs à plus forte volatilité tels que le pétrole.
Un autre élément contribuant à cette tendance est la première estimation de l'API concernant les réserves de pétrole aux États-Unis la semaine précédente, montrant une accumulation moindre de brut et des prélèvements significatifs de produits raffinés.
De plus, la décision d'Aramco, la compagnie nationale saoudienne de pétrole, d'augmenter le prix de son brut léger destiné aux clients asiatiques le mois prochain, ainsi que celui de l'« Extra Light », renforce le soutien aux prix du pétrole.
Cette annonce fait écho à la prolongation des engagements de réduction de production ou d'exportation de huit membres de l'alliance Opep+.
En ce moment, le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour être livré en mai, enregistre une augmentation de 1,30%, atteignant 83 dollars.
Parallèlement, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, destiné à une livraison en avril, affiche une hausse de 1,90%, s'élevant à 79,60 dollars.
Le pétrole rebondit après les dernières données de l'API
Mercredi, les prix du pétrole ont entamé une reprise, sous l'impulsion des premières estimations des stocks hebdomadaires de produits pétroliers aux États-Unis et de l'annonce inattendue par l'Arabie Saoudite de l'augmentation des prix de son principal type de pétrole destiné aux acheteurs en Asie.
Cette décision fait suite à l'engagement pris dimanche par l'OPEP de prolonger les réductions de production jusqu'à la fin du mois de juin pour stabiliser le marché.
L'American Petroleum Institute a rapporté une augmentation de 423 000 barils des stocks nationaux la semaine précédente, marquant ainsi une sixième semaine consécutive de hausse, bien que les données de l'API soient généralement considérées comme moins fiables que celles de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), attendues ultérieurement dans la journée.
Par ailleurs, la prime de risque géopolitique demeure un élément clé à prendre en compte.
Les investisseurs pétroliers restent attentifs aux tensions au Moyen-Orient, aux hausses des coûts de transport dues aux perturbations maritimes et aux préoccupations concernant la demande en Chine et aux États-Unis.
En Russie, un dépôt pétrolier dans la région de Koursk, à la frontière de l'Ukraine, a été en proie aux flammes mercredi à la suite d'une attaque de drones ukrainiens qui, heureusement, n'a fait aucune victime, selon les dires du gouverneur régional, Roman Starovoït, qui a fait part de cet incident.
Ce type d'opération s'avère de plus en plus fréquent après deux années de conflit.
Ces derniers mois, une stratégie militaire de Kiev a consisté à attaquer les lignes de ravitaillement arrière de son adversaire, loin du front, perturbant ainsi la logistique d'approvisionnement en munitions et en carburant de l'armée russe à travers les régions frontalières.
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