Le marché pétrolier connaît une montée en flèche, tirant profit des inquiétudes liées à un potentiel déficit d'approvisionnement en fin d'année.
Au moment de la clôture des bourses européennes Le prix du pétrole Brent s'envolait d'environ 2,70 % à 96,50 dollars par baril, tandis que le pétrole brut léger américain (connu sous le nom de West Texas Intermediate ou WTI) grimpe de 3,50 % à 93,60 dollars.
Le Brent franchit la barre des 96 dollars
Les contrats à terme sur le pétrole brut de type Brent ont atteint et dépassé les 96 dollars le baril lors de la séance de mercredi, prolongeant ainsi leurs gains pour la troisième journée consécutive et atteignant des sommets inédits en ce mois de novembre.
Cette tendance haussière résulte d'une contraction de l'offre mondiale alors que l'hiver approche.
Le gouvernement russe a annoncé sa volonté de restreindre les exportations de carburant diesel et d'augmenter les droits d'exportation pour les distributeurs, une décision prise après l'interdiction des exportations d'essence et de diesel annoncée la semaine précédente.
De plus, en début de mois, l'Arabie saoudite et la Russie, deux piliers majeurs de l'OPEP, ont prolongé les réductions de production jusqu'à la fin de l'année.
L'anticipation d'une nouvelle réduction des réserves à Cushing (Oklahoma), un centre de stockage crucial aux États-Unis, suscite également une grande prudence sur les marchés.
Les données fournies par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) révèlent que les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont chuté de manière significative la semaine précédente, diminuant de 2,17 millions de barils, un chiffre bien supérieur aux attentes.
En parallèle, les stocks de pétrole à Cushing ont décliné pour la septième semaine consécutive.
Réduction des réserves pétrolières aux États-Unis
La semaine dernière a été marquée par une baisse des stocks américains de pétrole brut, selon les dernières données de l'Agence américaine de l'énergie (EIA).
Au cours de la semaine se terminant le 22 septembre, les réserves de pétrole brut ont enregistré une diminution de 2,17 millions de barils, portant leur total à 416,3 millions de barils, dépassant ainsi les prévisions des analystes.
En revanche, les réserves d'essence ont augmenté au cours de la même période, augmentant de plus d'un million de barils pour atteindre 220,5 millions de barils.
Parallèlement, les réserves de diesel ont également progressé de 0,4 million de barils, s'élevant à 120 millions de barils.
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