Les marchés pétroliers ont connu une ascension rapide, stimulée par les tensions croissantes en mer Rouge, suscitant des inquiétudes quant à l'impact potentiel sur les voies d'approvisionnement mondiales.
La tendance haussière du pétrole se maintient pour la deuxième séance consécutive
La flambée des prix du pétrole s'est prolongée lors de la deuxième séance consécutive, les contrats à terme sur le brut WTI touchant la barre des 74 dollars le baril.
Cette tendance a été alimentée par les attaques intensifiées des militants Houthi au Yémen en mer Rouge, incitant des acteurs majeurs tels que BP et Frontline à contourner cette voie navigable, accentuant ainsi la crise dans le secteur de l'énergie.
Dans ce contexte le Brent progresse de 1,90% à 79,45 dollars le baril et le brut léger américain (WTI) en hausse de 2% à 74 dollars.
Les préoccupations ont émergé à la suite des attaques contre des navires militaires et commerciaux en mer Rouge, attribuées aux rebelles houthis au Yémen.
Leur déclaration de cibler les navires battant pavillon israélien a entraîné des interruptions massives de voyages maritimes dans la région.
Les compagnies maritimes ont réagi en suspendant leurs voyages dans la mer Rouge, forçant les navires transitant par le détroit de Bab al-Mandeb à changer de cap.
Cette décision a déjà redirigé 55 navires vers le cap de Bonne-Espérance depuis le 19 novembre, et d'autres pourraient suivre si la tension persiste, créant ainsi des perturbations potentielles dans l'approvisionnement en pétrole.
Ces événements ont soulevé des inquiétudes quant aux impacts sur les marchés pétroliers mondiaux, avec des experts soulignant les risques de fluctuations graves en raison des ruptures d'approvisionnement et des conflits au Moyen-Orient.
Parallèlement, le ministre iranien du pétrole a signalé une perturbation nationale des stations-service suite à une cyberattaque imputée à Israël.
En outre, les autorités américaines ont annoncé leur intention d'exiger des expéditeurs davantage d'informations sur leurs transactions pétrolières avec la Russie, dans le cadre de mesures visant à renforcer l'application des sanctions.
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