Suite à la divulgation des chiffres sur l'inflation aux États-Unis, le secteur pétrolier a atteint un pic presque décennal.
Les investisseurs se retrouvent dans une phase de discernement, cherchant à comprendre les perturbations dans la production libyenne, la réduction de l'offre de l'Opep+ et les conditions mondiales difficiles qui influent sur ce marché.
Le prix du Brent s'apprécie de 0,37 %, s'établissant à 92,20 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (WTI) progresse de 0,40 %, atteignant 88,90 dollars.
Le pétrole mondial en hausse de 27 % en août, selon l'Agence internationale de l'énergie
Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la production mondiale de pétrole a augmenté de 27 % en août, atteignant près de 101,50 millions de barils par jour (b/j).
Cette hausse s'explique par une augmentation des flux en provenance du Canada, de l'Iran, et de la Chine.
En août, la production de l'OPEP a atteint 33,52 millions de b/j, enregistrant une hausse de 120 000 b/j par rapport à juillet.
L'Iran a enregistré la plus forte augmentation au sein du groupe, augmentant sa production de pétrole brut de 100 000 b/j pour atteindre 3,14 millions de b/j en août.
D'autres pays tels que le Nigeria, l'Irak, la Libye, et la Guinée équatoriale ont également vu leur production augmenter.
Cependant, l'Arabie Saoudite, le plus grand producteur du groupe, a réduit sa production de 100 000 b/j, la faisant passer à 8,98 millions de b/j.
Néanmoins, la production en Algérie, au Venezuela, en Angola, et au Congo est demeurée relativement stable par rapport au mois précédent.
La production pétrolière hors OPEP a également augmenté, atteignant 67,97 millions de b/j en août, soit une hausse de 170 000 b/j par rapport à juillet.
En raison de la réduction de la production des principaux producteurs mondiaux, l'AIE anticipe une diminution de la production mondiale d'ici la fin de l'année.
Concernant la demande de pétrole, l'AIE prévoit une augmentation de 2,2 millions de b/j pour atteindre 101,81 millions de b/j cette année.
Cette croissance est principalement tirée par la reprise de la consommation en Chine, le secteur de l'aviation, et l'industrie pétrochimique.
Cependant, en 2024, la croissance de la demande mondiale devrait ralentir de manière significative, avec une augmentation d'environ 1 million de b/j pour atteindre 102,8 millions de b/j.
Cette réduction de la croissance de la demande est attribuée aux gains d'efficacité, à l'adoption croissante des véhicules électriques, et à la persistance du travail à domicile, ce qui diminue davantage la consommation de pétrole.
Pour 2024, l'AIE prévoit une réduction de la demande en Chine, le premier importateur mondial de pétrole et le deuxième consommateur de pétrole au monde.
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