Les prix du pétrole affichent une progression encourageante et se dirigent vers leur première augmentation hebdomadaire en deux mois.
Cette tendance positive est alimentée par la révision à la hausse des prévisions de croissance de la demande de brut pour l'année 2024 par l'Agence Internationale de l'Énergie (IEA), estimant cette croissance à 1,1 million de barils par jour.
Cette révision optimiste contribue à renforcer la confiance dans le marché pétrolier et stimule la trajectoire haussière des prix.
Le marché pétrolier maintient sa dynamique positive suite à l'annonce de la Fed
Les cours du pétrole maintienent leur tendance positive, préservant les gains réalisés suite à l'annonce de la dernière décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).
Cette annonce laisse entrevoir aux marchés la possibilité de futures baisses de taux dès l'année prochaine, ce qui contribue à soutenir la stabilité des prix du pétrole.
Actuellement, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février affiche une progression de 0,70%, s'élevant à 77,20 dollars.
De même, le baril équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier, enregistre une hausse d'environ 0,80%, atteignant les 72,20 dollars.
Cette évolution suit la décision attendue de la Réserve fédérale américaine qui, mercredi dernier, a maintenu ses taux dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, le niveau le plus élevé en 22 ans.
Les responsables de la Fed prévoient principalement trois ou quatre baisses pour l'année prochaine, visant à les ramener à 4,6% d'ici fin 2024.
Jerome Powell, président de la Fed, a signalé un changement en reconnaissant que le comité monétaire a discuté d'un calendrier potentiel pour ces baisses, une approche qu'il avait jusqu'à présent exclue.
La dernière décision de politique monétaire de la Fed a également eu un impact sur le dollar, affaibli par la perspective de ces baisses de taux.
Étant donné que les prix du pétrole sont en dollars, une diminution de la valeur de la devise américaine stimule les achats de pétrole en augmentant le pouvoir d'achat des acheteurs utilisant d'autres devises.
De plus, cette décision de la banque centrale a ravivé l'appétit pour les actifs risqués, dont le pétrole fait partie intégrante.
En parallèle, le rapport mensuel sur le pétrole publié jeudi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour le quatrième trimestre 2023, signalant un ralentissement marqué, notamment en Europe.
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