Les cours du brut ont affiché une nouvelle envolée vendredi, poussant à nouveau le brent au-delà des 90 dollars le baril, l`escalade des pressions géopolitiques en Ukraine et en Russie faisant toujours peser une menace sur l`approvisionnement en brut.
Le cours du baril de brent de la mer du nord pour livraison mars a grimpé de 0,77% à 90 dollars, il s`agit d`un sommet depuis octobre 2014 déjà touché mercredi.
A New York, le baril de west texas intermediate (wti) pour livraison le même mois a terminé en progression de 0,24% à 86,80 dollars.
Les bourses mondiales des hydrocarbures ont prolongé leur course haussière et ont encore une fois de plus touché des plus hauts de sept ans en raison des tensions militaires en Ukraine et une offre plus étroite.
Les investisseurs vont maintenant se concentrer sur la prochaine réunion de l`Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés dirigés par la Russie, un groupe connu sous le nom d`OPEP .
Cette rencontre est prévue le 2 février 2022, l`OPEP devrait s`en tenir à une hausse de son objectif de production de pétrole pour mars, selon Reuters.
Bien que l`organisation n`ait cessé d`atténuer les restrictions de production, il se pourrait que les membres ne soient pas en mesure de livrer intégralement les volumes prévus.
Les perspectives à venir pour le baril WTI
La progression de l`épidémie du coronavirus et de ses variants pourrait encore impacter les prix, car même si avec le variant Omicron, cette pandémie semble de moins en moins grave, nous ne sommes jamais à l`abri de l`apparition d`un nouveau variant.
La banque centrale américaine a fait état d`un relèvement des taux qui pourrait être supérieur aux attentes, en laissant penser qu`elle n`hésiterait pas à relever les taux à chaque réunion si la conjoncture l`exigeait.
Généralement, une hausse des taux intervient après une hausse des prix hydrocarbures pour contrer l`inflation, pour cette raison il convient de rester prudent.
En effet, alors que l`économie tente encore de se remettre de la crise sanitaire liée au Covid 19, la consommation d`hydrocarbures reste très forte, le climat conflictuel entre la Russie et l`Ukraine permet aux cours d`atteindre des niveaux encore inégalés, les entreprises pétrolières affichent de très bons résultats.
Une relèvement des taux augmenterait le coût du capital, donc le coût de l`emprunt, ce qui aurait pour effet d`estomper les rendements des sociétés.
Or, une réduction du rendement des sociétés n`est pas favorable au prix pétrole.
De plus, le cours des hydrocarbures étant déjà élevé, le relèvement des taux empêche les multinationales d`investir davantage dans leur capacité de production, la consommation pourrait être moins importante.
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