Les marchés pétroliers évoluent en forte hausse, sur fond de craintes quant à l'extension du conflit en Israël et des nouvelles sanctions américaines visant les exportations de pétrole russe, ce qui renforce les préoccupations concernant l'approvisionnement dans un marché déjà sous tension.
Cette situation risque de provoquer une réduction des réserves mondiales de pétrole au cours du quatrième trimestre.
Le pétrole grimpe, poussé par le risque géopolitique
Actuellement, le baril de Brent de la mer du Nord, destiné à la livraison en décembre, affiche une augmentation de 3,20 %, atteignant 89,10 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) prévu pour une livraison en novembre, grimpe de 3,50 %, atteignant 86 dollars.
Alors que la guerre entre Israël et le Hamas entre dans sa septième journée, les inquiétudes quant à l'extension du conflit aux pays voisins s'intensifient, ce qui se traduit par une hausse des prix des deux principales références pétrolières.
L'Iran retient l'attention en raison de son soutien inconditionnel au Hamas.
Bien que Téhéran soutienne depuis longtemps le mouvement islamiste palestinien, les dirigeants iraniens déclarent néanmoins ne pas être impliqués dans l'attaque lancée par le Hamas contre Israël, l'ennemi juré de la République islamique.
Parallèlement, les États-Unis ont annoncé jeudi les premières sanctions, ciblant deux entreprises pour non-respect du plafond du prix du pétrole russe fixé à 60 dollars le baril, près d'un an après la mise en place de ce mécanisme par plusieurs pays occidentaux.
Du côté du gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, est resté relativement stable, oscillant autour de 53,40 euros le mégawattheure (MWh) après avoir atteint 56,10 euros le MWh, son plus haut niveau depuis début février.
Le président finlandais, Sauli Niinistö, a annoncé mardi que la fuite sur le gazoduc reliant la Finlande à l'Estonie en mer Baltique, qui a provoqué l'interruption de son fonctionnement dimanche, était probablement le résultat d'une "activité extérieure", sans donner plus de précisions.
Les services de renseignement finlandais ont estimé jeudi que la menace d'opérations russes visant les infrastructures finlandaises avait augmenté depuis l'adhésion du pays à l'OTAN.
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