Pétrole : En baisse depuis fin mai, les prix pourraient selon des experts repartir à la hausse après des tensions géopolitiques dans le Golfe et des difficultés de production dans plusieurs pays.
Les automobilistes ont retrouvé le sourire mais ce n'est peut-être que provisoire.
Dans le sillage des cours pétroliers qui ont perdu près de 15% de leur valeur depuis fin mai, les prix à la pompe ne cessent de baisser -le sans plomb 95 est à 1,52 euro contre 1,47 euro pour le diesel.
Seulement cette "détente" du marché pétrolier est menacée depuis la fin de semaine dernière par des tensions géopolitiques grandissantes.
La première d'entre elles trouve sa source en mer d'Oman où deux pétroliers ont été endommagés jeudi 13 juin.
Dans la foulée, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, ont accusé le "régime iranien".
Un événement qui a aussitôt provoqué un rebond des cours pétroliers.
Ce matin, les cours du brut sont en légère baisse en raison des craintes d'un ralentissement de la demande.
Le Brent recule à 60,75 dollars le baril et le brut léger américain est à 51,75 dollars.
Cours de l'or, une accélération des cours attendue
Dans l’optique de voir le conflit commercial s’intensifier, le ralentissement économique chinois se poursuivre et la Fed baisser son taux directeur, une poursuite de la hausse sur l’once à court et moyen terme est fort probable.
Techniquement le cours de l’or devrait rejoindre la résistance à 1346 $, lui permettant de rejoindre un nouveau plus haut annuel.
Le franchissement de cette dernière devrait conduire à un test du plus haut depuis août 2016 et situé à 1366 $.
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