Les prix du pétrole ont connu une séance de négociation volatile mercredi, oscillant entre divers facteurs économiques et géopolitiques.
Les données récentes indiquent une augmentation des stocks de pétrole brut aux États-Unis, ce qui a exercé une pression à la baisse sur les prix.
Cette hausse inattendue des réserves, contraire aux prévisions du marché, a renforcé la perception d'une demande intérieure plus faible.
Parallèlement, les attentes croissantes de baisses des taux d'intérêt de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont également influencé les prix du pétrole.
Les incertitudes persistantes concernant le calendrier de ces baisses continuent d'avoir un impact significatif sur le marché.
Selon les estimations, il est plus probable que la Fed procède à une baisse de taux de 25 points de base en septembre.
Cependant, l'incertitude demeure quant aux mesures de politique monétaire qui pourraient être prises d'ici la fin de l'année.
Les conflits géopolitiques en cours au Moyen-Orient ont également joué un rôle crucial dans les mouvements de prix.
Les tensions entre Israël et le Hamas alimentent les craintes d'approvisionnement, poussant les prix à la hausse.
Depuis des mois, les États-Unis, le Qatar et l'Égypte tentent de parvenir à un accord pour garantir un échange d'otages et un cessez-le-feu, permettant ainsi l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
Cependant, les efforts de médiation sont au point mort en raison du refus du Premier ministre Benjamin Netanyahu de répondre aux demandes du Hamas.
Une source israélienne bien informée a déclaré à la chaîne publique KAN que Netanyahu continue de mettre des obstacles à l'accord d'échange de prisonniers avec le Hamas.
Les données publiées mardi soir par l'American Petroleum Institute (API) montrent une augmentation de 347 000 barils des stocks de pétrole brut américains, contre la prévision du marché d'une réduction de 2,8 millions de barils.
Cette augmentation des réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis a soutenu les mouvements de prix à la baisse, reflétant la perception du marché d'une demande intérieure plus faible.
Les chiffres officiels de l'Energy Information Administration (EIA) devraient être publiés plus tard dans la journée.
Si la hausse des stocks de brut se confirme, les prix devraient encore baisser.
Sur le plan des prix, le Brent a récupéré 0,05% à 77,30 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) affiche une très légère baisse de 0,05% à 73,15 dollars.
La faiblesse de la devise américaine en début de semaine aurait dû propulser les prix du pétrole, libellé en dollars, mais cela n'a pas semblé suffisant pour faire décoller les cours.
0 Commentaire