Le marché des hydrocarbures recule face à la progression de la devise américaine et de la flambée des cas locaux du coronavirus dans la deuxième économie mondiale qui renforce les inquiétudes d'un affaiblissement de la consommation mondiale.
Le brent perd environ 2% à 94 dollars le baril et le brut léger américain (west texas intermediate, wti) cède près de 3% à 89 dollars.
La chute des prix se poursuit sur le pétrole, le dollar et la Chine pèsent sur la tendance
Les contrats à terme sur le baril de pétrole brut de Brent et celui du WTI continuent de chuter, prolongeant leur baisse depuis leur récent sommet, sous la pression d'un dollar qui ne cesse de s'apprécier et de la demande des principaux consommateurs.
Les prix des hydrocarbures amorcent une baisse après avoir progréssé de plus de 20% en deux semaines à des sommets d'un mois à près de 92 dollars le baril de pétrole wti et 98 dollars le brent dans un contexte de diminution de l'offre.
Le billet vert prolonge sa hausse en raison des attentes selon lesquelles la Réserve fédérale américaine devrait poursuivre sa politique monétaire agressive, ce qui rendra le pétrole plus cher pour les acheteurs munis d'autres devises.
Dans ce contexte, les détections de cas de Covid dans les principales villes chinoises ont atteint des niveaux jamais vus depuis le mois d'août après les vacances d'une semaine, poussant les gouvernements locaux à annoncer des tests plus stricts jusqu'à la mi-novembre et augmentant considérablement les craintes que le deuxième plus grand consommateur de pétrole au monde ne soit confronté à de nouveaux blocages.
Les craintes liées à de nouveaux confinements sont venues s'ajouter à la détérioration de la situation économique, les probabilités de récession augmentant dans les grandes économies.
Les prix du pétrole restent néanmoins soutenus par la décision de l'OPEP+ de réduire la production et par l'impasse énergétique actuelle entre la Russie et l'Occident.
Le pdg de jp morgan, Jamie Dimon, a prévenu que les économies américaine et mondiale devraient entrer en récession d'ici le courant de l'année prochaine, alors que le fonds monétaire international (FMI) et la banque mondiale ont constaté des risques croissants d'affaiblissement de l'économie mondiale.
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