Pétrole : Les prix du pétrole dégringolaient jeudi en cours d'échanges européens, plombés par les dernières données sur les stocks américains de brut et la crise irano-saoudienne, qui ne laissent entrevoir aucune réduction des excédents pesant lourdement sur le marché.
Vers 11H30 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 33,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance perdait 93 cents à 33,04 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui ont signé de nouveaux plus bas en respectivement onze ans et demi et près de sept ans mardi, ont nettement creusé leurs pertes mercredi à l'ouverture des échanges européens, avant de se reprendre légèrement.
Le Brent est ainsi tombé vers 07H40 GMT à 32,16 dollars le baril, un plus bas depuis le 7 avril 2004, tandis que le WTI est tombé au même moment à 32,10 dollars, un minimum depuis le 29 décembre 2003.
Les cours du pétrole ont encore ouvert en nette baisse jeudi, apparemment pris dans une spirale baissière attisée par les inquiétudes pour la Chine et entretenue par des mouvements spéculatifs.
Alimentaires : Les prix des principales denrées alimentaires ont reculé pour la quatrième année consécutive en 2015, la baisse atteignant près de 20% et touchant toutes les catégories de produits agricoles, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).
'Les prix des principales marchandises alimentaires ont décliné pour la quatrième année consécutive en 2015, en moyenne de 19,1% en dessous de leur niveau de l'année précédente', indique la FAO dans un communiqué.
L'indice mensuel des prix alimentaires, qui avait déjà atteint en août son plus bas niveau en 7 ans à 155,7 points, a fini l'année encore plus bas, à 154,1 points en décembre.
'Une offre abondante dans un contexte de demande mondiale timide et de hausse du dollar explique la faiblesse générale des prix alimentaires en 2015', déclare Abdolreza Abbassian, économiste à la FAO, cité dans le texte.
Les produits laitiers, qui cèdent 1% en décembre, accusent la plus forte chute, avec des prix en repli de 28,5% durant une année marquée notamment par la fin des quotas de production dans l'Union européenne.
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