Le marché des hydrocarbures est proche de l'équilibre mercredi, ballotté entre l'enthousiasme sur la consommation et l'optique d'une avancée majeure dans les négociations sur le nucléaire iranien.
Pour rappel, l'industrie pétrolière iranienne est actuellement confrontée à un embargo qui a été imposé par les usa et dont une amélioration des relations entre washington et téhéran pourrait conduire à la diminution des sanctions et donc à l'arrivée sur le marché d'un volume important d'hydrocarbures.
Les discussions sur la relance de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les USA se poursuivront cette semaine.
Entre-temps, Goldman Sachs a déclaré que les arguments en faveur d'une hausse des prix du pétrole restaient intacts, même si une avancée favorable devait intervenir dans les négociations entre Washington et Téhéran.
Sur le front de la pandémie, l'Inde a continué d'enregistrer une baisse constante du nombre de cas quotidiens de COVID-19, le nombre total de cas dépassant désormais 27 millions.
Le marché reste également attentif au communiqué de l'eia qui aura lieu dans l'après midi (16h30 heure Française) et permettra d'en savoir un peu plus sur l'état des stocks hebdomadaires de pétrole brut aux états-unis.
Actuellement, le cours du pétrole brut WTI se maintient autour de 66 dollars le baril et les contrats à terme sur le Brent s'échangent autour de 68,50 dollars le baril ce mercredi.
Le prix du pétrole profite également de la faiblesse du dollar, une situation qui rend le brut plus attractif car meilleur marché.
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