Pétrole : Mercredi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en décembre grappillait 0,2% à 52,5 dollars, le WTI américain d'échéance novembre restant neutre à 50,8 dollars.
Le Brent semble sur son quant-à-soi après avoir atteint, lundi en séance, un nouveau sommet annuel à 53,73 dollars.
Principaux catalyseurs : évoqués depuis le début de l'année, les accords de gels de production entre grands pays producteurs ont fait place à l'annonce du rétablissement prochain par l'Opep de ses quotas de production.
Et la Russie semble devoir se joindre à la partie, du moins en partie, et selon des conditions encore imprécises.
Cependant, le niveau envisagé (32,5-33 millions de barils/jour) est à peine inférieur à la production du cartel en septembre : 33,6 millions de barils/jour environ, en hausse de près d'un million de barils en un an.
La mise en service de nouveaux projets pétroliers en Russie devrait tirer un peu plus que prévu la production d'or noir des pays qui n'appartiennent pas à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en 2017, a indiqué mercredi le cartel pétrolier.
L'an prochain, les pays tiers devraient produire 56,54 millions de barils par jour (mbj), soit un rebond de 240,000 bj par rapport à 2016, a précisé l'Opep dans son rapport mensuel publié à Vienne, en revoyant en légère hausse ( 40,000 bj) son estimation précédente.
Cela s'explique 'principalement par les nouveaux projets arrivant en production en Russie', selon le document.
Les cours du pétrole ont ouvert en baisse mercredi, le marché subissant un trou d'air entre les déclarations russes en début de semaine et dans l'attente de stocks américains repoussés d'un jour à jeudi.
La Russie, pays non membre du cartel, a été invitée à une réunion technique de l'Opep, les 28 et 29 octobre à Vienne, en vue de parvenir à un accord pour soutenir les cours du brut, a annoncé mercredi le ministre de l'Energie du Qatar.
'Nous sommes tombés d'accord pour organiser une rencontre technique de l'Opep.
les 28 et 29 octobre.
L'Opep a invité mercredi la Russie et d'autres pays clés non-membres du cartel à se joindre à une réunion technique à la fin du mois pour se concerter sur les moyens de soutenir le prix du brut, qui évolue à des niveaux historiquement bas.
Le président russe Vladimir Poutine avait ouvert la porte lundi à une telle coopération en annonçant lors du Congrès mondial de l'Energie à Istanbul que son pays était disposé à se joindre à la décision prise le 28 septembre par l'Opep de réduire sa production, faisant souffler un vent d'optimisme sur les marchés.
Mercredi, une réunion informelle entre membres et non membres de l'Opep s'est tenue en marge du forum énergétique d'Istanbul en présence du ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, débouchant sur une invitation adressée à la Russie pour participer à une rencontre technique de l'Opep, les 28 et 29 octobre à Vienne.
'Nous sommes tombés d'accord pour organiser une rencontre technique de l'Opep.
Les cours du pétrole reculaient mercredi en fin d'échanges européens alors que le dollar grimpait et que le marché peinait à accorder le prévisions de l'Opep pour la production en 2017 avec ses récentes promesses d'une limitation.
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 51,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 88 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance reculait de 62 cents à 50,17 dollars.
Le billet vert américain continuait de s'apprécier car les marchés anticipent que la vigueur de l'économie américaine permettra à la réserve fédérale américaine (Fed) de relever ses taux directeurs.
La hausse de la monnaie américaine, dans laquelle sont libellés les échanges d'or noir, pénalise les investisseurs munis de devises car elle rend pour eux les achats plus onéreux.
Les cours du pétrole ont fini en baisse mercredi à New York, les investisseurs ne semblant plus se contenter des paroles engageantes des pays producteurs de brut sur une limitation de l'offre.
L'Etat russe, à la peine pour combler le trou creusé dans son budget par la chute des prix des hydrocarbures, a vendu mercredi la majorité du producteur de pétrole Bachneft par une opération controversée qui va encore renforcer le géant public du secteur Rosneft.
La vente de 50,07% du capital du sixième producteur russe de pétrole à Rosneft a été finalisée ce mercredi et 'toute la somme, 329,690 milliards de roubles, sera versée au budget', soit 4,7 milliards d'euros, a déclaré le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaïev dans un communiqué.
Il s'agit de la plus grosse cession d'actifs réalisée cette année par le gouvernement qui prévoit malgré tout un déficit supérieur à l'objectif de 3% du PIB fixé par Vladimir Poutine.
Pétrole et gaz représentaient la moitié des rentrées budgétaires avant le plongeon des prix.
Cette opération a été particulièrement controversée.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing de ce mercredi à Londres, l'once d'or fin cotait 1,255,7 dollars ( 2,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1,139 euros ( 7 euros).
L'appréciation relativement vive de la valeur refuge en euros peut s'expliquer par la dépréciation de la monnaie unique européenne, sous pression ces derniers jours face au dollar américain.
Rappelons que l'euro était monté jusqu'à 1,16 dollar au début du mois de mai dernier, avant d'entamer un mouvement de repli irrégulier.
En effet, les 1,10 dollar l'euro ont été 'cassés' à la fin du mois de juillet, puis la devise européenne avait repris, mi août, le chemin des 1,1350 dollar.
En effet, c'est peut-être plutôt du côté des taux d'intérêt qu'il faut aller chercher l'explication des évolutions baissières du cours de l'or ces dernières semaines.
Le métal fin vient de perdre près de 70 dollars en quelques jours pour revenir à un plus bas niveau sur trois mois.
Même s'il est pénalisé par la reprise du dollar et par la perspective d'un resserrement des taux directeurs américains en fin d'année, il conserve son rôle de valeur refuge pour faire face aux risques politiques et aux craintes sur les marchés.
Un call turbo permet de miser avec du levier sur une reprise des cours de l'or.
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