Les cours du pétrole sont repartis fortement à la baisse mais n'effacent qu'une partie des gains spectaculaires enregistrés lundi dans la foulée des attaques de samedi contre des installations du géant saoudien Aramco.
Aramco, une introduction comme prévue
La flambée des cours du pétrole consécutive à l'attaque du week-end dernier contre l'Arabie saoudite pourrait entraîner 'au maximum un impact de cinq centimes' sur les prix des carburants en France, a déclaré mardi Patrick Pouyanné, qui juge toutefois que le phénomène va refluer.
Le ministre saoudien de l'Energie a déclaré mardi que l'introduction en bourse du géant pétrolier Aramco se poursuivrait comme prévu, en dépit de l'attaque contre des installations pétrolières saoudiennes samedi.
Le ministre de l'Energie d'Arabie saoudite a affirmé mardi que la production du royaume serait de retour à la normale fin septembre, après les attaques qui ont endommagé ses installations le week-end dernier.
Un pétrole en forte baisse
Déjà orientés à la baisse après avoir bondi la veille de plus de 14%, les cours du brut ont creusé leurs pertes après l'annonce d'un retour à la normale de la production saoudienne dans deux ou trois semaines, selon un haut fonctionnaire saoudien joint par Reuters.
Au moment de la clôture des bourses européennes, les deux contrats de référence perdaient autour de 5%, à 65,61 dollars le baril pour le Brent de mer du Nord et 59,77 pour le brut léger américain (WTI).
"On ne s'attend à aucune pénurie, les stocks de pétrole étant suffisants, et la situation devant être rétablie rapidement", lit-on dans une note de la société de gestion allemande DWS.
"Cet incident pourrait toutefois réduire l'appétit des investisseurs pour le risque car il montre la fragilité des infrastructures en énergie et rappelle aux investisseurs à quel point des scénarios de base peuvent être déréglés.
".
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