Pétrole : Les cours du pétrole ont ouvert en baisse jeudi à New York, sur un marché dans l'expectative avant la publication de nouveaux chiffres sur l'état des stocks américains, où on attendait une confirmation des excédents actuels.
Vers 14H15 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 31 cents à 28,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Après une nouvelle débandade mercredi, qui a vu le WTI chuter de près de 7%, plombé par la dégringolade des bourses et l'accumulation d'informations confirmant la persistance des excédents mondiaux, les cours semblaient un peu plus hésitants.
Mais la perspective d'un nouveau gonflement des stocks de brut aux Etats-Unis, annoncée mercredi soir par l'association professionnelle API, 'n'enlève aucune pression à la baisse', a souligné Kyle Cooper, chez IAF Advisors.
L'API a prédit que les stocks de stocks de brut ont augmenté de 4,6 millions de barils lors de la semaine achevée le 15 janvier.
La bourse de Paris est aujourd'hui repartie de l'avant alors que la BCE va ' probablement ' faire davantage lors de sa prochaine réunion pour relancer l'inflation, fortement freinée par la chute des cours du pétrole.
Le Cac 40 finit en hausse de 1,97% à 4,201,76 points, dans un volume d'affaires important.
Libéré des sanctions, Téhéran a augmenté sa production de pétrole, entraînant une chute des prix historique.
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Après un mauvais début de semaine, wall street montait nettement jeudi à la mi-séance, aidée par des propos jugés encourageants de la banque centrale européenne (BCE) et un rebond des cours pétroliers: le Dow Jones prenait 1,39% et le nasdaq 1,05%.
Vers 17H00 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 129,35 points à 15,986,09 points et le nasdaq, à dominante technologique, 46,86 points à 4,518,55 points.
Le S§P 500, un indice élargi très suivi par les investisseurs, avançait de 23,50 points, soit 1,26%, à 1.
Les cours du pétrole repartaient en forte hausse jeudi en fin d'échanges européens, en dépit de l'augmentation plus forte qu'attendu des réserves américaines de brut la semaine dernière, les investisseurs préférant se réjouir de la baisse des stocks de produits distillés.
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,85 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 1,83 dollar à 30,18 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, après avoir oscillé à proximité de l'équilibre une bonne partie de la séance, sont repassés dans le vert après la publication des dernières statistiques du Département américain de l'Énergie (DoE), qui ont pourtant révélé une forte augmentation des stocks de brut du premier consommateur d'or noir la semaine dernière.
Lors de la semaine achevée le 15 janvier, les réserves commerciales de brut ont grimpé de 4 millions de barils pour atteindre 486,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg avaient tablé sur une progression de juste 2,2 millions de barils.
Le président de Saudi Aramco, la plus grande compagnie pétrolière du monde, a estimé jeudi que les prix du pétrole devraient remonter d'ici à la fin de l'année, dans un marché pétrolier qui commencera inévitablement à se redresser.
'Je pense que le marché est allé trop loin à la baisse et qu'il est inévitable qu'il commence à se redresser', a déclaré Khalid al-Falih, le président de la compagnie pétrolière nationale saoudienne lors d'un débat sur l'énergie organisé dans le cadre du Forum économique mondial de Davos.
Les prix du pétrole sont 'irrationnels', a-t-il estimé.
Ils ont perdu trois quarts de leur valeur depuis mi-2014 et évoluent actuellement sous la barre de 30 dollars le baril en raison d'une offre surabondante face à une demande manquant de vigueur, pénalisée notamment par le ralentissement économique de la Chine.
'Où serons-nous d'ici à la fin de l'année? Je ne sais pas mais je parie que (les prix) seront certainement plus élevés qu'aujourd'hui', a poursuivi le dirigeant.
stocks de brut : Les stocks de pétrole brut ont augmenté plus que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés jeudi par le département américain de l'Énergie (DoE).
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