Pétrole : L'Iran veut profiter de la fin d’une partie des sanctions internationales pour produire et exporter au plus vite 500 000 barils de brut par jour.
Un retour sur la scène pétrolière qui accentue la baisse des prix et profite à l’Arabie saoudite.
Les prix du pétrole, qui sont tombés à leur niveau le plus bas depuis plus de 12 ans, pourraient continuer à baisser car l'offre devrait rester surabondante cette année du fait de la hausse de la production de l'Iran, a estimé l'Agence internationale de l'énergie.
'Le marché pétrolier est confronté à la perspective d'une troisième année consécutive où l'offre dépassera la demande de 1 million de barils par jour, a indiqué l'AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole publié mardi, avec 'une tension énorme sur la capacité du système pétrolier à l'absorber efficacement'.
Avec la levée samedi des sanctions économiques et financières qui frappaient l'Iran, à la suite de l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire, la production mondiale pourrait s'accroître d'environ 300,000 barils par jour d'ici à fin mars, selon l'agence énergétique basée à Paris.
L'Iran produit actuellement 2,8 millions de barils par jour et en exporte un peu plus d'un million, et le pays insiste sur le fait qu'il a la capacité d'augmenter sa production de 500.
Les prix du pétrole repartaient à la hausse mardi en cours d'échanges européens, après une forte chute consécutive à l'annonce de la levée des sanctions occidentales pesant sur les exportations de brut iranien, mais continuaient à s'échanger sous les 30 dollars le baril.
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,38 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février prenait 57 cents à 29,99 dollars, par rapport à la clôture de vendredi, le marché américain étant resté fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis.
Les cours du Brent et du WTI, après avoir accusé de lourdes pertes vendredi en raison de la perspective du retour de l'Iran sur un marché pétrolier déjà asphyxié par une offre excédentaire, tentaient de rebondir depuis lundi.
'Les prix du pétrole sont en hausse ce matin avec à la fois le WTI et le Brent qui remontent vers leurs niveaux de résistance des 30 dollars', relevait Augustin Eden, analyste chez Accendo Markets.
Après un gain de 2,8% au plus fort de la journée, le Cac 40 réduit quelque peu son avance alors que le baril de Brent revient sur les 29 dollars.
ArcelorMittal et Kering sont les vedettes de la séance.
Les cours du pétrole tentaient péniblement de se reprendre mardi à l'ouverture du marché à New York, les investisseurs s'appuyant sur les chiffres très bas de la croissance en Chine pour espérer des mesures de relance qui gonfleraient la demande.
Les cours du pétrole hésitaient sur la direction à prendre mardi à l'ouverture du marché à New York, après des chiffres très bas de la croissance en Chine qui font espérer des mesures de relance de nature à gonfler la demande.
Vers 14H20 GMT, le cours du baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février cédait 3 cents à 29,39 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après une journée sans cotation en l'honneur de Martin Luther King.
Mais cette mauvaise performance était 'un peu trompeuse', selon Bob Yawger, chez Mizuho Securities.
En effet, le marché New Yorkais était officiellement resté fermé lundi, mais les investisseurs avaient réagi dans les échanges électroniques à l'annonce de la levée des sanctions visant l'Iran, qui permettra à la République islamique d'augmenter encore une offre mondiale déjà surabondante.
Du coup, la chute du marché de lundi n'est pas prise en compte dans le cours de référence qui reste celui de vendredi.
La bourse de Paris a connu une belle séance de rebond.
Le pétrole et les marchés chinois ont été les grands catalyseurs du jour.
Une annonce de l'AIE a ponctuellement pesé sur le cours du brut.
Aux Etats-Unis, les marchés ont rouvert leurs portes en légère hausse.
ArcelorMittal et Kering se placent en tête du Cac 40.
La troisième compagnie américaine, partenaire d’Air France-KLM, est bien partie pour remporter la palme de la rentabilité parmi les grandes compagnies traditionnelles.
Les prix du pétrole évoluaient dans des directions divergentes à Londres et New York mardi en fin d'échanges européens, après de mauvais chiffres de la croissance en Chine et avant les dernières statistiques sur les stocks américains de brut.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 29,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,08 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de 'light sweet crude' (WTI) pour livraison en février perdait en revanche 12 cents à 29,30 dollars par rapport à la clôture de vendredi, le marché américain étant resté fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis.
Les cours du Brent et du WTI prenaient des chemins différents, le pétrole échangé à Londres rebondissant depuis le début de la séance tandis que son homologue new-yorkais s'est affiché en baisse dès l'ouverture des échanges américains.
Selon Bob Yawger, chez Mizuho Securities, cette mauvaise performance du brut américain était toutefois 'un peu trompeuse' dans la mesure où le marché new-yorkais était officiellement resté fermé lundi.
Les revenus de l'Etat algérien générés par les ressources pétrolières et gazières ont chuté de près de 41% en 2015, creusant un déficit commercial de 13,71 milliards de dollars (12,55 milliards d'euros), selon des chiffres du ministère des Finances publiés par plusieurs médias officiels mardi.
Métaux précieux : Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or fin cotait 1,087 dollars dollars (-2,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 999,8 euros exactement (- 0,1 euro).
Gaz : Le géant gazier russe Gazprom a réclamé mardi 2,5 milliards.
fer : Le port de Sept-Îles est affecté par la chute du prix du fer et pour une deuxième année consécutive, les volumes manutentionnés au port ont chuté.
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